FELLINI ROMA - 1972

Titre VF FELLINI ROMA
Titre VO Roma
Année de réalisation 1972
Nationalité Italie / France
Durée 2h04
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 17/05/1972
Thème(s)
Cinéma italien (ORIGINE)
Archéologues (Cinéma italien)
Représentant(e)s du culte (Cinéma italien)
Réalisateur(s)
FELLINI Federico
Chef(s) Opérateur(s)
ROTUNNO Giuseppe
Musique
ROTA Nino
Renseignements complémentaires
Scénario : Federico Fellini
et Bernardino Zapponi .....
Direction musicale : Carlo Savina
Montage : Ruggero Mastroianni
Décors : Danilo Donati
Distribution : Artistes Associés

Visa d'exploitation : 38 804
Acteurs
ALCINI Luisa
BARNES Britta
MAITLAND Marne
MAGNANI Anna
MASTROIANNI Marcello
SORDI Alberto
FELLINI Federico
VITALI Alvaro
DEL VAGO Mario
SBARRA Galliano
DE DOSES Maria Pia
VIDAL Gore
FALCON Peter Gonzales
GIOVANNOLI Renato
MAINARDI Elisa
ROUT Paule
NATALE Paola
BRON Marcelle Ginette
ADAMI Alfredo
MAYORE Stefano
CLERI Dante
QUASIMODO Alessandro
POLI Mimmo
MAGNO Franco
CHALIAPIN Feodor (junior)
CHIRIZZI Gianluigi
MARTINEZ Loredana
VITALI COLOMBAIONI Alberto
PESCATORI Anna Maria
DE SISTI Maria
GIACCHERO Norma
SERBOLI Giovanni
KHIESS Gudrun mardou
DE LEO Angela
DI GIACOMO Francesco
FRISSI Libero
LANE John Francis
GIORGI Eleonora
LONGO Malisa
Résumé

Une grandiose vision fellinienne de la ville de Rome, cité éternelle et imposante, pour le talent et les moult fantasmes du metteur en scène. Mêlant adroitement les époques, les lieux, les personnages et les situations, Fellini impose une somptueuse oeuvre personnelle qui risque fort de bloquer ou de rebuter le spectateur moyen, habitué aux traditionnels schémas d'identification et de "linéarité" (néologisme obligé)...

>>> Un superbe moment cinématographique qui peut laisser de marbre...

Bibliographie
- Avant-Scène numéro 129
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1972
- Revue du Cinéma numéro 461
- Studio numéro 37
- Télérama numéros 1168-2208
- Positif numéros 135 et 140
Critiques (Public)
"Roma", overdose d’images irréalistes dont tous les contenus sont d’une richesse sans pareille, dévoile un délire permanent, offrant une identité à une ville dont la stabilité ne dépend que de ses extravagances. Cet immense paradoxe cache derrière chaque porte un environnement abritant les combinaisons les plus folles. Devant ces visions surréalistes, nous ne sommes plus sur terre, mais dans un monde régit par les énormités d’une cité débridée n’ayant aucune conscience de ses débordements. La machinerie romaine s’exprime dans une exubérance insensée faite de rondeurs, de graisses, d’œillades et de mots orduriers, exécutés à plein régime sur des sites appropriés. Par ses ingrédients les plus disparates cette cour des miracles respire le bonheur dans une liberté de penser hallucinatoire à l’image d’un spectacle permanent s'exprimant dans une désordre festif continuel. Que ce soit dans les restaurants, les salles de quartiers ou les appartements surchargés, la ville sainte en surabondance explose de luminosité bestiale dans une promiscuité quêtant une identité entre sexe et religion. Du fascisme au mouvement hippy, Rome extériorise ses senteurs les plus absolues dans un catalogue de comportements représentatifs d’une douce démence nécessaire à une communication de groupe. Un chef d’œuvre sur l’être humain et ses contenants les plus fous. JIPI