DARK CITY - 1998

Titre VF DARK CITY
Titre VO Dark city
Année de réalisation 1998
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h35
Genre FANTASTIQUE
Notation 14
Date de sortie en France
Thème(s)
Pouvoirs et dons paranormaux (Cinéma américain)
Mondes parallèles
Lévitation (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
PROYAS Alex
Chef(s) Opérateur(s)
WOLSKI Dariusz
Musique
JONES Trevor
Renseignements complémentaires
Scénario : David S. Goyer,
Lem Dobbs et Alex Proyas .....
d'après une histoire de ce dernier
Distribution : Metropolitan Filmexport
Produit par Michael de Luca
et Alex Proyas .....
Acteurs
SEWELL Rufus
HURT William
CONNELLY Jennifer
RICHARDSON Ian
SUTHERLAND Kiefer
O'BRIEN Richard (2)
SPENCE Bruce
FRIELS Colin
BLUTHAL John
BUTEL Mitchell
GEORGE Melissa
GALLACHER Frank
SINGER Ritchie
MONJO Justin
GUMBERT Satya
MIRAGLIOTTA Frederi.
O'SHAUGHNESSY Maureen
BADER Terry
TRAYNOR Rosemary
Résumé

Traqué par un redoutable policier qui le soupçonne d'être un tueur en série, John Murdoch a bien des doutes quant à son véritable identité. De plus, notre homme se découvre d'étranges pouvoirs paranormaux fort ressemblants à ceux d'un mystérieux groupe de personnages surnommés les "Etrangers" et qui sont aussi sur ses traces. Peu a peu, il va découvrir la véritable raison d'être de cette fantomatique cité, grâce à l'aide de l'énigmatique docteur Schreber qui semble connaître le Grand Secret...

>>> Fort maniéré, mais intéressant !

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Mad Movies numéros 112 et 113
Critiques (Public)
La pensée unique tout en étant en résonance infinie avec elle-même ne peut en aucun cas accéder à ses différentes divergences pour la simple raison que ce que l’un pense constitue la pensée de tous les autres. Un simple hochement de tête collectif suffit à valider une appréciation que chacun entérine d’une seule voix. Une vérité universelle constituée d’un seul module individuel, semblable à un vol d’étourneau ou tout semble ne fonctionner que sous les ordres d’une même partition, dont chaque élément s’avère être la pièce maitresse. Tout en étant le ciment d’un seul organe, la monophonie n’ouvre aucune autre porte que la sienne. Pour évoluer et surtout survivre de nombreux visages ternes venus d'ailleurs n’ont plus qu’une seule solution, découvrir la polyvalence collective à travers une multitude de situations qu’il suffit dans un premier temps de concevoir virtuellement avant de les injecter sur des cobayes sous surveillance constante. Un peu comme si un ordinateur testait tous ses programmes sensitifs sur un environnement hétéroclite essuyant perpétuellement les plâtres d’un univers modulable. Mille milliards de comportements émotionnels que l’on génère chaque nuit dans un contexte différent afin d’étudier la manière dont on les ressent tout s’en imprégnant. On ne sait plus qui l’on est car ce que l’on était la veille ne correspond plus à ce que l’on est aujourd’hui. Surprendre et désorienter en permanence toute la substance d’une cité sans soleil entre les mains d’étranges visiteurs dont la continuité ne dépend plus que de la conquête de tout ce qui peut être dans ses diversités les plus profondes. JIPI