LE GRAND BAZAR - 1973

Titre VF LE GRAND BAZAR
Titre VO
Année de réalisation 1973
Nationalité France
Durée 1h25
Genre COMEDIE
Notation
Date de sortie en France 06/09/1973
Thème(s)
Grands magasins et supermarchés (tous pays confondus)
Banlieues françaises
Réalisateur(s)
ZIDI Claude
Chef(s) Opérateur(s)
BONIS Paul
Musique
LES CHARLOTS
Renseignements complémentaires
Scénario et dialogues : Claude Zidi,
Michel Fabre et Georges Beller .....
Distribution : A.M.L.F.

Visa d'exploitation : 40 916
Acteurs
RINALDI Gérard
SARRUS Jean
FILIPELLI Gérard
FECHNER Jean-Guy
GALABRU Michel
SERRAULT Michel
CAREL Roger
SEILER Jacques
TRAVAIL Maurice
COLUCHE
BADIN André
CADET François
GUALDI Pierre
SOUBIELLE Helene
DELACROIX Michele
AIMABLE
BLOT Florence
DUBOIS Nicole
PATOU Candice
DANIEL Dany
DARCHE Jocelyne
FLEUROT Lucien
GARDIAN Antoine
GROSSAC Gib
HENIN Martine
KULIGOWSKI Alain
LEPROUX Henri
MEGGLE Henri
PARET Paul
PIGNAZ Jacques
VAN DOOREN Jacques
ZIDI Catherine
SPIESSER Jacques
JULIENNE Rémy
ESKENAZI Jean
CHARTIER Camille
GU
Résumé

Renvoyés de l'usine où ils étaient censés fabriquer d'efficaces tondeuses à gazon, Gérard, Jean-Guy, Phil et Jean se délassent dans l'épicerie / bar de leur copain prénommé Emile. Hélas, un supermarché "vorace" ouvre dans le voisinage, au grand drame des petits commerces qui se meurent lentement...

>>> Quelques rares et maigres gags épars, avec un semblant d'originalité et de bonheur, parsèment ce désert de banalité et de conformisme. Il est vrai, que Claude Zidi reste égal à lui-même dans la médiocrité...

Bibliographie
Critiques (Public)
"Le grand bazar" est un brûlot. C'est en effet le premier film qui décrivait (bien avant "La haine" ou "Taxi")la déchéance des jeunes issus des cités de banlieues. Il décrivait la lutte des petits commerçants face à la grande distribution. Daniel Guerini

Le "meilleur" film des Charlots (du moins le moins nul), sympathique, écolo. Il faut dire qu'ils sont bien aidés par la gentillesse innée de Michel Serrault. AXEL.

Finalement "Le grand Bazar" ne vieillit pas si mal. Être la vingtaine pratiquement terminée, encore chez ses parents avec pour les plus chanceux un boulot terne et bruyant à deux heures de chez soi, retrace parfaitement en ce début des années soixante dix le déclin des trente glorieuses testé moralement comme bien souvent par une certaine jeunesse sans bagages, en vrille, camouflant son mal de vivre dans un délire permanent. Un seul équilibre pour une génération presque perdue, se réaliser quotidiennement et sans retenue dans un état second, en se servant de ses décalages les plus fous dont les extrêmes ne sont qu'un cri, une bouteille à la mer destinée à bousculer ses contemporains sous l'emprise du costume trois pièces, congelés par les contraintes de l'apparence. La soif d'aujourd'hui contre l'appât du gain, le boutiquier contre la grande surface, le contact humain contre la froideur de l'enseigne. S'éclater sur les quelques terrains vagues encore restants pendant que le grossiste compte la recette du jour sur fond de transports blindés et de constructions précaires reflète correctement le fumet de cet opus post soixante-huitard désincarnant ses sujets les plus naturels. En les nommant exclus ou robotisés, le seule remède pour survivre entre la peste et le choléra étant de se promener dans la vie comme dans un supermarché, en glanant ça et là sa pitance festive quotidienne. JIPI