Theresa Barnes travaille comme fleuriste dans la boutique de sa meilleure amie, Cindy Carmichael. C'est en livrant un bouquet, qu'elle heurte par inadvertance un séduisant jeune homme, un certain Josh Taylor, en train de photographier des enfants. Coup de foudre immédiat. Passage à l'échoppe, invitation vespérale, cohabitation se suivent et s'emboîtent tout naturellement. Premier incident, lors d'une vertigineuse escalade, le garçon se montre particulièrement brusque et passablement mufle, occasionnant à la pauvre Cindy une phénoménale frousse. Seconde anicroche : une mystérieuse demoiselle se présente un jour au magasin, suppliant presque notre amoureuse de quitter rapidement son compagnon, lui prédisant moult malheurs à venir. Effectivement, quelques semaines plus tard, Josh se présente de plus en plus souvent d'une odieuse brutalité au point que la jeune femme enceinte, pressentant avoir affaire à un individu dangereux et pervers, décide de rompre, tout en se déterminant pour l'avortement. Mais le garçon n'entend pas la laisser faire dans sa volonté et son désir de rupture...

>>> Une pénible rature, même pas digne d'un médiocre téléfilm américain, avec des lourdeurs scénaristiques insupportables, d'indigestes longueurs fort pesantes (scènes du procès), un jeu des principaux acteurs trop appuyé au point de prêter à sourire, voire aux ricanements. Tout cela concocté avec une technicité lamentable (écrans multiples, solarisation) accréditant avec force et pertinence, l'inconsistance d'un synopsis, au sujet honteusement galvaudé, parachevé d'une fin des plus risibles et des plus bancales. Mais qu'est donc venue faire Charlotte Rampling dans cette galère ?
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)