GADJO DILO - 1997

Titre VF GADJO DILO
Titre VO
Année de réalisation 1997
Nationalité France
Durée 1h40
Genre COMEDIE
Notation 14
Date de sortie en France 08/04/1998
Thème(s)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma français)
Gitans (Cinéma français)
Tour Eiffel (tous pays confondus)
Boulogne ( Bois de)
Réalisateur(s)
GATLIF Tony
Chef(s) Opérateur(s)
GUICHARD Eric
Musique
GATLIF Tony
Renseignements complémentaires
Scénario : Tony Gatlif
Distribution : AFMD
Produit par Guy Marignane

Visa d'exploitation : 90 825

Nota : César 1998 de la meilleure musique
Acteurs
DURIS Romain
HARTNER Rona
SERBAN Izidor
BALAN Ovidiu
ASTILEANU Dan
TEODOSIU Valentin
MOLDOVAN Florin
RAMCU Mandra
SERBAN Aurica
RAMCU Radu
Résumé

Par les routes verglacées de Roumanie, le jeune Stéphane sillonne le pays, à la recherche d'une improbable chanteuse tzigane, une certaine Nora Luca, dont la voix berça les derniers instants de son père mourant. C'est ainsi que durant son hivernal périple, notre garçon fait la connaissance du dénommé Isidore, chef d'un village de roms avec lequel il va se lier d'amitié ainsi qu'avec les autres habitants du lieu, avec en prime et en inattendu, une ardente histoire d'amour avec la fougueuse Sabina...

>>> Tony Gatlif continue avec charme et obstination, l'histoire des siens...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- La lettre du Cinéma numéro 5
Critiques (Public)
13/20 : pour la musique, la défense du peuple tzigane en général, bien davantage que pour la forme, ça m'a gênée qu'il n'y ait que le regard d'un ado sur cette communauté (y compris ce vieil Isidore, dur à l'alcool, gueulard et encore vert). Constat aussi que Gatlif réutilise les mêmes ficelles, ce qui fait qu'en suivant Gadjo Dilo en vidéo-cassette (novembre 2007), je pensais à "Vengo" et "Transylvania". En souhaitant que "Latcho Drom", restant à découvrir, offre un angle supplémentaire à celui de l'errance avec grands numéros musicaux et danses endiablées, très bien exécutés mais un peu justes dès lors qu'il n'y a pas plus à se mettre sous la dent. Note discordante de taille, ici, Romain Duris avec son rire niais s'amusant à faire répéter "Nique ta mère" au vieux patriarche du coin ! Franchement, il a fait mieux depuis... Par ailleurs, l'ambiance de ce coin de Roumanie est déjà rude naturellement, chaotique, point n'était besoin d'insister à ce point sur la formulation verbale du désir ... Ce cinéaste semble posséder une facette énergique, émouvante, ce désir de fraternité, qui permet des moments d'intense beauté, et puis une autre facette brouillonne, tonitruante, ce regard "éternellement jeune" sympa mais un peu lourd, étroit, qui vient gâcher l'ensemble, observation toute personnelle ! L.Ventriloque