Scénario : Florence Ryerson,
Noel Langley et Edgar Allan Woolf .....
d'après le livre de L. Frank Baum
Chorégraphie : Bobby Connolly
Effets spéciaux : Arnold Gillepsie .....
Chanson : "Over the Rainbow"
Distribution : M.G.M.
Visa d'exploitation : 1985
Nota : Frank Morgan interprète cinq rôles différents .....
- Ray Bolger, Bert Lahr, Jack Haley et Margaret Hamilton interprètent chacun deux rôles différents .....
Dans une idyllique ferme du Kansas, la petite Dorothy Gale passe une enfance heureuse en compagnie de son oncle Henry, de sa tante Emily et de quelques débonnaires ouvriers agricoles, avec comme seule ombre notable au champêtre tableau, les perturbantes revendications de Mademoiselle Gulch, une acariâtre et despotique grognasse, la plus riche et la plus antipathique mégère de la région qui exige que Toto, l'espiègle chien de la gamine, soit euthanasié, sous prétexte d'une fallacieuse morsure dont il aurait gratifié la vilaine et son chat. Lorsqu'une puissante et dévastatrice tornade s'abat sur la contrée, Dorothy se retrouve assommée par la chute d'un chambranle de fenêtre et transportée, durant son évanouissement, dans un monde féérique, au-delà de l'arc-en-ciel, en compagnie de son inséparable canidé, au pays enchanteur et mirifique d'Oz, merveilleusement lumineux et colorié. Accueillie avec faste et enthousiasme par le peuple des nains Munchkins qu'elle délivre d'une méchante sorcière, elle va poursuivre allègrement son chemin, croisant un épouvantail qui n'a pas de cerveau, un homme en fer-blanc qui n'a pas de cœur et un lion qui n'a pas de courage. Tous les quatre, accompagnés de l'inséparable et fidèle Toto, prennent la direction du palais d'émeraude à la rencontre du célèbre magicien des lieux, sans se douter des sombres agissements en coulisse de la méchante fée noire...
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1945/47
- Revue du Cinéma numéros 332-466
- Studio numéro 44
- Jeune Cinéma numéro 206
- Cinématographe numéro 62
- Télérama numéro 2138
- Ecran 1972 (numéro 2)
- Cinémonde numéro 567
- Saison Cinématographique 1978
- Ecran Fantastique numéros 11, 200 et 340
- Positif numéro 585
- Avant-Scène numéro 610
- Cinéma numéros 163, 264 et 312
- Ecran Français numéro 53
Critiques (Public)
Film culte, borne indispensable à ne surtout pas contourner, "Le magicien d’Oz" devient avec le temps et les expériences lucides de la vie, une excellente réminiscence.
Toute génération confondue ressentira une attirance envers cet environnement et surtout ces personnages propulsés, d’une terre imprévisible, vers un monde enchantée, fait de routes, de briques jaunes et de palais d’émeraude.
L’initiation s’exécute dans des couleurs magnifiques. Un parcours insolite et décalé fusionne un cœur, un courage et une intelligence, espérés en bout de course, dans une collecte d’évènement, permettant d’acquérir par soi-même, sous des roses vêtues de neige, ses précieux ingrédients.
"Le magicien d’Oz" est un film fabuleux. Soixante neuf ans à ce jour, sans une seule ride, dans sa partie couleur. Les effets spéciaux, à couper le souffle, semblent narguer nos plus belles avancées numériques.
Ce film, d’une autre planète, unique potion politique, éradiquant par sa sensibilité toutes nos doutes, permet de rédiger, par une dernière phrase, en leitmotiv, un constat extrêmement fort, sur toute une vie, accompagnée d’un unique encadrement familial et amical.
"Le magicien d’Oz" est un hymne à la sédentarité, à l’initiative d’une prière finale, demandant comme amour et protection, un seul groupe composé d’êtres chers, que l’on ne quitte jamais.
Un message certes moralisateur, un peu parano, bien américain, démontrant qu’un danger est toujours présent, en dehors de ses frontières.
La féerie de l’ensemble est bien plus forte qu’une dangereuse rationalité récupératrice, inconnue des enfants, qui eux adhère à la seconde, à ce monde merveilleux.
Faisons-en autant, en maîtrisant, à la fin de la projection, un réveil à la réalité, presque douloureux.JIPI