EN GAGNANT MON PAIN - 1939

Titre VF EN GAGNANT MON PAIN
Titre VO V lioudiakh
Année de réalisation 1939
Nationalité Union Soviétique
Durée 1h40
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 10/04/1951
Thème(s)
Cinéma soviétique (1900-1990) (ORIGINE)
Gorki (Maxime)
Adolescence (Cinéma soviétique et russe)
Bateaux à roues ou à aubes
Peintres, peinture et tableaux (Cinéma soviétique et russe)
Représentant(e)s du culte (Autres pays)
Confessions et confessionaux .....
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma soviétique et russe)
Prostitution (Autres pays)
Employé(e)s de maison (Autres pays)
Réalisateur(s)
DONSKOÏ Marc
Chef(s) Opérateur(s)
YERMOLOV Piotr
Musique
SHVARTS Lev
Renseignements complémentaires
Scénario : Marc Donskoï
et Ilja Grusdiev .....
d'après le roman de Maxime Gorki
Distribution : Procinex / Cosmos
Acteurs
LYARSKY Aleksei
MASSALITINOVA Varvara
TROYANOVSKY Mikhail
BEREZOVSKAIA N.
LILINA Ye.
SELEZNYOV Ye.
ZARUBINA Irina
ZERKALOVA Darya
TIMONTAYEV Aleksandr
POVOLOTSKY Mikhail
PLOTNIKOV Nikolai
TCHOUGOUNOV N.
TERENTYEV V.
NOVIKOV Vasili
GORLOV Nikolai
MAROUTA Vladimir
VALBERT Nikolai
CUVELEV Ivan
KUDRYAVTSEV Ivan
Résumé

Désormais âgé d'une douzaine d'années, le futur Maxime Gorki qui a quitté son village (VOIR EPISODE PRECEDENT) se retrouve placé par sa grand-mère, dans une famille bourgeoise de la région où il est embauché, pour un salaire dérisoire, comme simple larbin domestique, tout juste bon à laver par terre, éplucher les pommes de terre, couper du bois, rien que des occupations serviles et subalternes. Les seules personnes qui lui témoignent un peu d'attention et de gentillesse, se résument à une robuste blanchisseuse de ses employeurs ; une adorable petite fille du voisinage et la mère de cette dernière, une dame de la noblesse qui affine chez le jeune garçon son envie de lire, lui prêtant, entres autres, "La reine Margot" d'Alexandre Dumas et les œuvres du grand Pouchkine que le gamin dévore, la nuit, en s'aidant de la réverbération des rayons de la lune sur le dos d'une casserole. Soupçonné un jour, à tort, d'avoir volé 1,50 roubles à un soldat ivre, copieusement battu, il décide de quitter ces lieux ingrats et mécréants, pour se retrouver engagé comme plongeur dans l'annexe des cuisines d'un bateau à aubes naviguant sur la Volga. Malgré ses liens d'amitié avec le joufflu cuistot du rafiot, il sera bientôt renvoyé à cause des sombres manigances d'un serveur avec lequel il avait refusé de magouiller et de tricher. Nous retrouvons bientôt notre jeune héros dans l'atelier d'un vendeur et fabriquant d'icônes, à broyer des colorants pour le groupe de peintres astreints à reproduire les saintes effigies. Une activité stérile et sans avenir qu'il quittera bientôt, avec détermination, sans regret ni hésitation...

>>> Pour notre part, une seconde partie bien plus intéressante et plus attrayante que l'œuvre liminaire, alliant avec efficacité et sensibilité, la beauté de la nature avec l'émergence d'une personnalité. On y adhère sans atermoiement, même si l'épisode des créateurs d'icônes nous paraît particulièrement surfaite voire un brin manquée...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saisons Cinématographiques 1950/51 et 1973
- L'Ecran Français numéro 301
- La Revue du Cinéma numéro 267
Critiques (Public)