VILLA LES DUNES - 1974

Titre VF VILLA LES DUNES
Titre VO
Année de réalisation 1974
Nationalité France
Durée 1h36
Genre DOCUMENTAIRE
Notation
Date de sortie en France 11/06/1975
Thème(s)
Documentaires (Cinéma français)
Réalisateur(s)
HARTMANN-CLAUSSET Madeleine
Chef(s) Opérateur(s)
PAILLIEUX Francois
Musique
FUGAIN Michel
Renseignements complémentaires
Scénario : Madeleine Hartmann-Clausset
Conseiller technique : Nestor Almendros
Distribution : Olympic Palace

Nota :

- Prix de la Critique, Dinard 1974
Acteurs
BOUCHET Christiane
BERGE Charles
TALLEUX Benjamin
HARTMANN Jean-Claude
BODART Albert
HARTMANN Jean-Pierre
BODART Karin
BARDOUX François
TALLEUX Nady
Résumé
Observations des vacances d'été de quelques couples bourgeois sur la côte atlantique .....
Bibliographie
Critiques (Public)
Un film typique du "cinéma vérité" mais charpenté par un scénario construit. Je me souviens l'avoir vu pour la première fois au ciné-club du cercle des étudiants de l'ULB ( Université libre de Bruxelles) dans les années 70. La réalisatrice était présente. Après un départ assez lent, l'action se passe lors de grandes vacances en bord de mer. Les propriétaires de la villa reçoivent comme tout les ans des amis et la vie s'écoule à la plage et en soirée par des "boum" fortement arrosées... Les dialogue sont fignolés et parfaitement rendu au point qu'ils nous paressent être de l'impro. Selon Madeleine HARTMANN-CLAUSSET, la part d'impro était minime sauf dans les scènes d'ivresse en fin de soirée. Elle ne pouvait plus contrôler les protagonistes. Un film a voir en se remémorant l'esprit et le climat des années soixante-dix. A cette époque, nous étions des inconditionnels de ce film. nous le considérions comme la juste suite de l'école "Godardienne". J'ai énormément d'attachement pour ce film... mais c'est, peut-être, sentimental .....

NDLR : Et qui pourrait se permettre, en toute décontraction et légèreté, de vous dénier le droit d'embrasser un film, uniquement ou en grande partie seulement sous la focale trouble et troublante du sentimental ? Cette optique de la perception ou du ressenti d'une oeuvre (quelle soit cinématographique, littéraire, musicale ou picturale) me paraît primordiale, incontournable, voire d'une nécessité absolue. Ce n'est d'ailleurs pas sûr que la dialectique visuelle et scénaristique de "l'école Godardienne" (que vous évoquez et que vous semblez révérer) soit dans la même perspective d'appréhension et de communion .....