MEAN STREETS - 1973

Titre VF MEAN STREETS
Titre VO Mean streets
Autres titres VF LES RUES CHAUDES
Année de réalisation 1973
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h50
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 12/05/1976
Thème(s)
Délinquance (Cinéma américain)
Epilepsie ( tous pays confondus)
Réalisateur(s)
SCORSESE Martin
Chef(s) Opérateur(s)
WAKEFORD Kent L.
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Martin Scorsese
et Mardik Martin .....
Distribution : Warner-Columbia

Visa d'exploitation : 42 419
Acteurs
DE NIRO Robert
KEITEL Harvey
SCORSESE Martin
CARRADINE David
ROMANUS Richard
ROBINSON Amy
BELL Jeannie
SINCLAIR Ken
WALDEN Lois
CARRADINE Robert
PROVAL David
DANOVA Cesare
ARGO Victor
DAVIS D'mitch
MEMMOLI George T.
MOSTON Murray
NORTHUP Harry
SCALETTA Lenny
WILDER Robert
SERAGUSA Dino
FAIN Peter
ANDELMAN Julie
ALBA Jaime
KONSTANTIN Ken
REED B. Mitchell
AQUILINO Nicki "ack"
URICOLA Anna
SCORSESE Catherine
SATLOFF Ron
WEINTRAUB Barbara
CATCHING Bill
Résumé

Quartier italien de New York : quatre "amis" mènent une existence des plus discutables dans un univers permanent de magouilles et petites combines. Tony gère un bar fort fréquenté, Charly espère s'occuper de la gérance d'un restaurant que voudrait lui confier un oncle, Johnny Boy ne vit que de prêts et d'emprunts jamais remboursés et Michael trafique souvent avec la pègre. C'est dans cet univers de débrouillardise et de violence toujours latente, que le drame va brusquement exploser...

>>> Une oeuvre superbe et pessimiste qui reste un excellent moment de cinéma...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1976
- Revue du Cinéma numéro 463
- Studio numéros 35 et 41
- Cahiers du Cinéma numéro 435
Critiques (Public)
Au moment de la sortie de "Mean Streets", Scorsese était déjà un auteur intéressant, avec des films (courts ou longs) qui portaient une certaine autonomie, un vrai regard et une authentique liberté de ton. Mais c'est bien ce film qui va marquer un jalon important dans la filmographie de Scorsese. Car tout, de l'utilisation des musiques préexistantes à la mise en place de la violence ou encore de l'aspect religieux, va trouver enfin une harmonie véritable qui confère encore aujourd'hui au film toute sa puissance. Le film apparaît comme une chronique tragique, à la narration opératique, qui se soucie autant d'un point de vue documentaire que du pittoresque de personnages crédibles. La fatalité inexorable du film est à la fois absurde et tout à fait évidente. La mise en scène de Scorsese est constamment inventive (en témoignent l'ouverture du film ou la baston dans la salle de billard avec un travelling à l'épaule impressionnant) et utilise magistralement le symbolisme des couleurs lors des éclairages. Le film se suit sans temps morts, grâce à la force des personnages. Il est inutile de l'écrire, mais je le fais quand même : les comédiens sont géniaux et apportent force au récit. Que ce soit Harvey Keitel ou l'explosif Robert De Niro, les personnages sont crédibles, vivants et incroyablement touchants. Il est important de mettre "Mean Streets" sur un piedéstal. Le génie de Scorsese y fait véritablement son apparition, à travers une oeuvre singulière (on n'avait jamais vu de film comme ça auparavant), personnelle et absolument remarquable d'intensité. GTT