LE TEMOIN - 1946

Titre VF LE TEMOIN
Titre VO Il testimone
Année de réalisation 1946
Nationalité Italie
Durée 1h32
Genre DRAME
Notation 14
Date de sortie en France 28/09/1948
Thème(s)
Cinéma italien (ORIGINE)
Zavattini (Césare)
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma italien)
Films noirs (Cinéma italien)
Tramways
Prisons (Cinéma italien)
Représentant(e)s du culte (Cinéma italien)
Barques, pirogues, chaloupes et autres canots .....
Ascenseurs et monte-charges
3e âge (Cinéma italien)
Réalisateur(s)
GERMI Pietro
Chef(s) Opérateur(s)
TONTI Aldo
Musique
MASETTI Enzo
Renseignements complémentaires
Scénario : Pietro Germi,
Diego Fabbri, Cesare Zavattini,
Enrico Ribulsi et Ottavio Alessi .....
d'après une histoire de Pietro Germi
Supervision du tournage : Alessandro Blasetti
Assistants-réalisateurs : Giorgio Moser
et Mario Monicelli .....
Distribution : Ciné-Sélection

Visa d'exploitation : 6342
Acteurs
LUPI Roldano
BERTI Marina
ALMIRANTE Ernesto
RUFFINI Sandro
FANTONI Cesare
FOA Arnoldo
MARONETTO Dino
MELNATI Marcella
SALVATORI Alfredo
SHAROV Petr
FUMELLI Pietro
CALABRESE Angelo
COTTAFAVI Vittorio
PETRUCCI Giovanni
Résumé

Le dénommé Pietro Scotti est accusé du meurtre d'un quidam auquel il a volé une importante somme d'argent et dérobé la voiture. Son principal témoin à charge est un vieux monsieur rentrant d'une soirée au théâtre, un certain Giuseppe Marchi, qu'il a bousculé lors de sa fuite et qui accrédite haut et fort l'heure précise de l'accrochage, faisant une confiance aveugle à sa vieille montre gousset qui ne lui a jamais fait défaut depuis près de dix-sept ans. Lors du procès, l'avocat de l'inculpé provisoire parvient à se faire remettre pour quelques instants la précieuse tocante dont il détériore discrètement et avec une habileté démoniaque l'aiguille du balancier ce qui va provoquer dans les jours suivants un dérèglement du système pendulaire et un fonctionnement perturbé de la montre. En effet, une semaine plus tard, le vieux bonhomme se rend à la police en mettant en doute son assertion et désirant revenir sur son accablante déposition. Pietro Scotti bénéficie ainsi d'un second procès dont il ressortira disculpé. Sa rencontre avec une jeune serveuse prénommée Linda, éhontément exploitée par le patron d'une gargote située non loin de la prison, devrait être pour lui l'occasion de commencer une nouvelle existence, après avoir convaincu la demoiselle de quitter son minable emploi et de le suivre. En effet, rapidement, le couple va faire des projets de mariage et déposer un dossier circonstantiel aux services municipaux idoines. Un délai de près de un mois est inéluctable pour obtenir tous les papiers nécessaires que le comptable du bureau adéquat promet de raccourcir en priorité. Ce bon monsieur est en fait le brave Giuseppe Marchi qui veut absolument rattraper sa (fausse) bévue. La nouvelle intrusion de ce dernier dans son quotidien ne plaît absolument pas à Pietro qui n'a qu'une hâte, quitter la ville et ses environs et surtout éviter impérativement que sa belle ait vent de son passé douteux...

>>> Première réalisation du cinéaste transalpin Pietro Germi qui oscille avec habileté et dextérité entre la tradition néo-réaliste en pleine maturité cinématographique à l'époque et une déterminante influence du cinéma noir américain dont la combinaison donne lieu à une œuvre de bonne augure pour un début de carrière prometteur...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- L'Ecran Français numéros 182 et 214/215
- Saison Cinématographique 1948/1949
- L'Avant-Scène numéro 620
- Fiche de Monsieur Cinéma

Critiques (Public)