LE TOUR DU MONDE DE SADKO - 1953

Titre VF LE TOUR DU MONDE DE SADKO
Titre VO Sadko
Année de réalisation 1953
Nationalité Union Soviétique
Durée 1h25
Genre AVENTURES
Notation 11
Date de sortie en France 11/12/1953
Thème(s)
Contes (Cinéma soviétique et russe)
Films pour enfants (Cinéma soviétique et russe)
Cinéma soviétique (1900-1990) (ORIGINE)
Jeux (échecs) (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
PTUSHKO Aleksandr
Chef(s) Opérateur(s)
PROVOROV Fyodor
Musique
RIMSKY-KORSAKOV Nicolai
Renseignements complémentaires
Scénario : Konstantin Isayev

Visa d'exploitation : 13 801

Nota : Lion d'Argent 1953 au Festival de Venise .....
Acteurs
STOLIAROV Serguei
LARIONOVA Alla
ASTANGOV Mikhail
FENIN Lev
KRYUCHKOV Nikolay
KAYUKOV Stepan
LEONIDOV Yuri
MALICHEVSKI Nadir
MARTINSON Sovol
MYSHKOVA Yelena
PEREVERZEV Ivan
SUROVTSEV B.
TROYANOVSKY Mikhail
VERTINSKAIA Lidiya
VIKLANDT Olga
Résumé

De retour dans sa ville natale de Novgorod, Sadko le marin découvre avec effarement et tristesse que les riches marchands de la cité se vautrent dans l'opulence et la satisfaction alors qu'une grande partie de la population survit dans la pauvreté et la misère. Grâce à l'aide d'une des filles du Dieu de la Mer, il pêche un poisson d'or qui lui permettra de constituer une flotte afin de partir à la recherche de l'oiseau "Bonheur"...

>>> Oeuvre soviétique qui a mal vieilli, entre des chansons désuètes, son imagerie plutôt lourdement infantile et sa réalisation désormais considérée comme besogneuse.

Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéro 32 (1954)
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
A quoi bon fendre les mers dans des aventures tourmentées si tout ce que l'on découvre ne sont que des êtres violents, opportunistes, irascibles ou pervers. La quête de l'oiseau de bonheur s'avère décevante, en révélant après bien des péripéties un concept déprimant, basé sur l'endormissement des masses. Le message est clair, rien ne vaut la terre natale, inutile de parcourir un territoire rempli de chimères ne débouchant sur aucun apaisement. Malgré les contraintes d'un régime imposant des critères incontournables, Alexandre Ptouchko, cinéaste du merveilleux, réalise une œuvre distrayante, exotique et surtout imposante. L'opus reste regardable, sans pour autant s'extraire d'un contenu moraliste, bien pensant, d'une naïveté colossale, embellie par des stéréotypes imposés par une idéologie politique favorisant l’héroïsme, la fidélité, le courage et l'amour, qu'ils soient envers sa patrie, sa bien aimée ou sur les mers. Ce film initiatique, sur la recherche avortée d'un bonheur improbable, s'avère de qualité malgré une propagande bien dodue, surtout dans le message final. Une grande sensibilité se dégage de ces très très beaux visages de princesse des ondes ou d'une promise attendant patiemment le retour d''un exilé temporaire, cherchant au quatre coins du monde ce qui se trouve sur ses terres. Une œuvre de grande allure, dans une conception subordonnée. JIPI