OSCAR WILDE - 1997

Titre VF OSCAR WILDE
Titre VO Wilde
Année de réalisation 1997
Nationalité Grande-Bretagne / Allemagne / Japon
Durée 1h55
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 07/10/1998
Thème(s)
Wilde (Oscar)
Homosexualité masculine (Cinéma britannique)
Ecrivains (Cinéma britannique)
Cinéma britannique (ORIGINE)
Réalisateur(s)
GILBERT Brian
Chef(s) Opérateur(s)
FUHRER Martin
Musique
WISEMAN Debbie
Renseignements complémentaires
Scénario : Julian Mitchell
d'après le livre éponyme de Richard Ellmann .....
Produit par Marc et Peter Samuelson
Distribution : CTV International

Visa d'exploitation : 94 454
Acteurs
FRY Stephen
LAW Jude
REDGRAVE Vanessa
EHLE Jennifer
JONES Gemma
PARFITT Judy
SHEEN Michael
WANAMAKER Zoe
WILKINSON Tom
GRUFFUDD Ioan
MILLS Matthew
MORELL Jason
BARKWORTH Peter
LANG Robert
LOCKE Philip
WESTHEAD David
KNIGHT Jack (2)
LEACH Jackson
OWEN Laurence
SANDIFORD Benedict
LETHEREN Mark
FITZGERALD Michael
BLOOM Orlando
SESSIONS Bob
GARCIA Adam
MAY Joseph
LEENE Jamie
D'ARCY James
WELLS Orlando
KERMODE Robin
ELGAR Avril
AINSLIE Jean
HAVILL Andrew
HODSON Biddy
MAYNARD Judi
MUNRO Hugh
SIMKINS Michael
VAUGHAN James
CUBISON Richard
MOORE Christine
BLEASDALE John
FORBES Peter
HARDING Peter
LAURIE Edward
LEESLEY Geoffrey
MAC LACHLAN Colin
MOLLOY Simon
SIMONS Hywel
WELLING Albert
WHYBROW Arthur
Résumé

Evocation de la turbulente vie de l'écrivain Oscar Wilde dont les moeurs plutôt fort libérées pour l'époque, bouleversèrent en profondeur la très rigide société victorienne .....

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
17/20 : Facture classique, biographie partielle (silence sur l'enfance du héros) : cette brillante description de "la faille" sentimentale d'Oscar Wilde adulte donne envie de lire l'homme en dehors de ses citations. On plonge en pleine hypocrisie victorienne, quand le rang social seul situe l'individu, il faut contourner les interdits, le plus aristocrate demeurant en même temps à la merci du sadisme paternel. J'ai trouvé le grand homme (acteur Stephen Fry de haute stature) davantage mère ou père de substitution qu'amant du jeune au regard d'eau (Jude Law, tout gracile à côté). La cruauté juvénile face à la patience du vieux sage, déjà affûtée par ses rejetons lors de contes qui semblent narrer son propre destin. Voici "Bosie" qui illumine l'écran, le type même de l'intrigant à fuir après consommation pour l'individu maître de ses actes, avantagé par une foule de prétendants, des étudiants, parfois narquois mais toujours envoûtés... Permissivité sexuelle de mise à l'épreuve. Complicité du personnel hôtelier. Le femmes spectatrices d'une société intellectuellement éclairée mais puritaine jusqu'à l'os. Dialogues en v.o. sous-titrée exceptionnels, je pense à cette première rencontre des deux "combattants", à la tirade du Maître au théâtre ou à la barre... Nul doute que Wilde maîtrisait l'art de dire les choses sans les dire, toujours armé de sa verve littéraire. Il impressionnait même les perruqués des courts tant il restait poli. Homos ou hétéros peuvent se retrouver tellement c'est la passion faite de nécessité et de ruine, mais empreinte de romantisme. En 2008, ce pourrait un échantillonnage des nuances entre sexe et sentiment en pédérastie. L'élégance d'un homme d'exception : jamais rien de trop trivial si Oscar Wilde était dans les parages, même l'intimité la plus nauséabonde, du moins si l'on en croit ce portrait. L.Ventriloque