LE SALAIRE DE LA PEUR - 1953

Titre VF LE SALAIRE DE LA PEUR
Titre VO
Année de réalisation 1953
Nationalité France
Durée 2h25
Genre AVENTURES
Notation 16
Date de sortie en France 22/04/1953
Thème(s)
Festival de Berlin (Ours d'Or)
Camions et camionnettes (tous pays confondus)
Pétrole
Réalisateur(s)
CLOUZOT Henri-Georges
Chef(s) Opérateur(s)
THIRARD Armand
Musique
AURIC Georges
Renseignements complémentaires
Scénario et adaptation : Henri-Georges Clouzot
et Jérôme Geronimi .....
d'après le roman de Georges Arnaud
Distribution : Cinédis

Visa d'exploitation : 11 794

Nota :

- Palme d'Or Cannes 1953 et Prix d'Interprétation Masculine (Charles Vanel) Mention Spéciale .....

- Ours d'Or, Berlin 1953 .....


- Il existe une version colorisée .....

- Remake en 1977 : "Le convoi de la peur"
réalisé par William Friedkin .....
Acteurs
MONTAND Yves
VANEL Charles
CLOUZOT Vera
LULLI Folco
VAN EYCK Peter
TUBBS William
MORENO Dario
DEST Jo
DE LIMA Luis
CENTA Antonio
HURST Pat
GROMOFF Grégoire
PALAU-FAVRE Joseph
MITCHELL Jeronimo
RICARDO
LARENAGAS Evelio
LEGITIMUS Darling
FAUSTINI
SEGUNA
ZERMANO Rico
BARANGER René
VALORBE François
Résumé

Quelque part en Amérique Centrale. Un important puits de pétrole a pris feu accidentellement et la seule solution efficace, pour éteindre le gigantesque incendie, est de le souffler avec une forte charge de nitroglycérine. Quatre hommes endurcis et téméraires (Margo, Luigi, Bimba et Jo) sont choisis pour convoyer sur les lieux du sinistre, la dangereuse et mortelle cargaison...

>>> Un incontournable classique du cinéma français des années 1950, entre absurdité tragique, amitié virile, inexorable destin, qui se regarde avec un plaisir évident...

Bibliographie
- Avant-Scène numéro 17
- Télé-Ciné numéros 40, 41
- Fiche Vox numéro 114
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1964
- Revue du Cinéma numéro 64
- Cinématographe numéro 110
- Cinéma numéros 317, 415, 435
- L'Ecran Français numéro 323
- Positif numéro 8 et HS. mai 2007
Critiques (Public)
Une réussite captant parfaitement le contenu médiocre et crasseux d'un site misérable, pourvu d'une poubelle humaine en fin de parcours, attendant sous une chaleur accablante l'apparition d'une opportunité. Une condamnation éternelle à tuer le temps dans un espace gigantesque, sans barreaux complètement démuni avec la faim, la lèpre, et les fièvres comme relationnel quotidien. Constat alarmant sur un état dont l'occasion de l'anéantir s'avère encore plus négatif. On quitte la perversité et l'oisiveté pour la lâcheté et la terreur, sans espoir de découvrir la fin des tourments. Un film exemplaire sur la misère intellectuelle et les incontournables transformations caractérielles d'esprits déchus de toute luminosité, se débattant furieusement dans des évasions impossibles. JIPI