L'avocat Frank Galvin n'est plus que l'ombre de lui-même, alcoolisme, déchéance, beuveries. Un ami de longue date lui propose de plaider une affaire "réglée d'avance" avec arrangement à l'amiable entre les deux parties : d'un côté, la soeur d'une patiente décédée au cours d'une opération, de l'autre, le célèbre docteur Gruber et toute l'administration de l'Archevêché, propriétaire de l'hôpital incriminé...
>>> Une réalisation correcte, un scénario solide quoique souvent lourdement théâtralisé, une interprétation exemplaire, des séquences quelquefois ennuyeuse, du bon Sidney Lumet, sans réelle grandeur ni fougue majestueuse...
Bibliographie
- Cinéma numéros 290 et 433
- La Revue du Cinéma numéros 380 et 421bis
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Zoom Zeitschrift für Film numéro 10/83
- Positif numéros 265 et 499
- Télérama numéro 1718
- Cinématographe numéro 86
- Saison Cinématographique 1983
Critiques (Public)
16/20 : Entrée en matière assez lugubre, et pourtant on est saisi... Par la silhouette d'éternel jeune homme de Paul Newman. Et aussi par ses gags... Diable de Franck Galvin épaulé par son collègue, un ange de patience ( malgré les dossiers renversés de rage), on a ensuite droit à de délicieuses scènes de collyre + cette lampée de whisky au jaune d'oeuf suivie d'un rot !). Une démesure avant de se ressaisir ?... Partenaires du risque-tout à la gueule enfarinée : un hôpital privé avançant son magot anti-scandale flanqué d'une brochette d'experts... Si on les cherche, peaux de bananes garanties ! De la victime allongée dans le coma à sa soeur désespérée et son mari vite agité en passant par Laura (Charlotte Rampling), plus que fatale avec son regard de chien de traîneau et son aplomb de belle plante, la voix de l'avocat embourbée prend de l'assurance, une succession de défis réveille notre homme... A déplorer quelques redondances, il faut croire que Lumet lanterne pour que le spectateur demande grâce ?... Un grand classique qui vieillit bien parmi les films à procès, repérable entre tous par son clair obscur inspiré de la peinture italienne.   L.Ventriloque