David Carat, âgé d'une dizaine d'années, vit dans le souvenir de sa mère, célèbre "grand reporter", morte en mission pour son journal. Son tranquille quotidien, entre un père plutôt farfelu, oeuvrant dans la publicité et une frangine des plus aimables, sera brutalement perturbé lorsqu'il apportera, sous l'injonction paternelle, un vieux parchemin déniché par le sympathique chien de la maison, au richissime et puissant homme d'affaires Nemrod, principal client de son père. En effet, le mystérieux document s'avère être une carte secrète indiquant l'emplacement de la légendaire Pierre de Babel, qui donne tous pouvoirs imaginables à celui qui la détient, en semant le chaos éternel sur notre planète. Pour cela, il suffit qu'elle soit activée par une éclipse lunaire, manifestation céleste qui est en fait prévue dans les prochains jours. Alors que l'immonde Nemrod compte sur les larges compétences en informatique et en civilisations anciennes de la douce Alice, l'efficace institutrice de la cité, pour localiser le précieux objet, trois minuscules "Babels" (de petits gnomes poilus et dodus, vivant sous terre et protégeant les humains des ancestrales maléfices) tentent de leur coté de récupérer coûte que coûte le précieux et dangereux parchemin. Ils vont bien sûr pouvoir entièrement compter sur l'énergique collaboration amicale du jeune David, qui vivra de ce fait une folle et incroyable aventure...

>>> Rien à redire en ce qui concerne la prestation des acteurs, chacun dans son rôle bien défini, noir ou blanc, gentil ou méchant. Du côté de la réalisation, aucun faux pas apparent ni d'ailleurs de séquences inoubliables. Seul reproche anecdotique qui perdure pourtant durant l'ensemble de la projection, une propension à glisser dans la mièvrerie "bon enfant" et une certaine gratuité scénaristique qui auraient tendance à prendre les jeunes spectateurs pour des nigauds gâtés ou des gogols gâteux...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)