OSTIA - 1970

Titre VF OSTIA
Titre VO Ostia
Année de réalisation 1970
Nationalité Italie
Durée 1h45
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 07/10/1970
Thème(s)
Prisons (Cinéma italien)
Cinéma italien (ORIGINE)
Animaux divers (Autres pays)
Délinquance (Cinéma italien)
Matricides et parricides .....
Barques, pirogues, chaloupes et autres canots .....
Réalisateur(s)
CITTI Sergio
Chef(s) Opérateur(s)
MANCINI Mario
Musique
DE MASI Francesco
Renseignements complémentaires
Scénario : Sergio Citti
et Pier Paolo Pasolini
Supervision de la réalisation :
Pier Paolo Pasolini
Produit par Alvaro Mancori
et Anna Maria Chretien
Distribution : CPF
Acteurs
TERZIEFF Laurent
CITTI Franco
SANDERS Anita
DAVOLI Ninetto
TIRINNANZI Lily
MAGGIORANI Lamberto
PICONE Settimio
COMPAGNONI Celestino
BIANCONI Maurizio
DEL PRETE Alberto
COSTANZO Filippo
CHIAPPARELLI Alberto
GIORDANI Sandro
FIORENTINO Gualtiero
PULONE Gianni
PIERGENTILI Fernando
SIMONETTI Giulio
CITTI Sergio
MORI Renato
Résumé
Un groupe de cinq amis trouve une fille nue au milieu d'un champ. Ils l'installent chez deux d'entre eux,
des frères au passé chargé .....
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1971
- Zoom Zeitschrift für Film numéro 14/71
- La Revue du Cinéma numéro 247
- Cinéma numéro 151
Critiques (Public)
16/20 : C'est somptueux côté son et images, et très corrosif sur le fond. L'élément féminin permet qu'on s'intéresse à ces deux benêts, marqués au fer rouge par la perte de leur animal favori et la toxicité parentale. Deux éclopés se versant le vin stocké au jerrycan dans un intérieur crasseux. Des souvenirs personnels de Sergio Citti seraient ici immortalisés (la nappe blanche du banquet familial). En arrière-plan, on décèle aussi l'empreinte de Pasolini, repoussant et fascinant, hostile à toute emprise remettant en cause ses certitudes. Insistance du poids religieux en prison avec humour parfois (à la question à un détenu, "vous vous confessez ?", la réponse "pour reprendre 30 ans ?")... La grâce du film tourne autour de la blonde sculpturale qui couche ou plonge dans la mer comme on respire, pur fantasme de machiste soixante huitard. Quelques plans séquence sabordés (cette danse à l'accordéon si charmante au début, vraiment lourde ensuite...). Cinéma très charcuteur des années soixante dix, intello, glandouilleur, éternellement adolescent comme c'était la tendance, grandes théories déclamées, actions a minima. Si les deux compères sont feintés par une créature de rêve sauvée d'un viol par papa, c'est la tragédie grecque d'un seul coup... Pour le spectateur, l'intérêt global se situe lors des pointes poétiques à partir de la barque, l'eau chaude, ce poison des sirènes. Le machisme reste modéré cependant, "la créature" a la vie sauve ! L.Ventriloque