MATRIX - 1999

Titre VF MATRIX
Titre VO The matrix
Autres titres VF LA MATRICE
Année de réalisation 1999
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h15
Genre SCIENCE-FICTION
Notation 15
Date de sortie en France 23/06/1999
Thème(s)
Acupuncture (tous pays confondus)
Anticipation (Cinéma américain)
Mondes parallèles
Informatique
Rêves et cauchemars (Cinéma américain)
Détecteur de métaux (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
WACHOWSKI Andy WACHOWSKI Lana
Chef(s) Opérateur(s)
POPE Bill
Musique
DAVIS Don
Renseignements complémentaires
Scénario : Andy et Larry Wachowski
Distribution : Warner Bros
Produit par Joel Silver
et Dan Cracchiolo .....

Visa d'exploitation : 97 109
Acteurs
REEVES Keanu
FISHBURNE Laurence
WEAVING Hugo
MOSS Carrie-Anne
FOSTER Gloria
PANTOLIANO Joe
CHONG Marcus
GODDARD Paul
TAYLOR Robert (5)
ARAHANGA Julian
DORAN Matt
MAC CLORY Belinda
JOHNSON Fiona
PARKER Anthony Ray
NICODEMOU Ada
WACHOWSKI Andy
WACHOWSKI Lana
WITT Rowan
ASTON David
GRAY Marc
GORDON Denni
WITT Elenor
BROWN Tamara
PENDER Janaya
WHITE Adryn
TJEN Natalie
YOUNG Bill
O'CONNOR David
BALL Jeremy
LAWRENCE Harry
DODD Steve
QUINTON Luke
BUTCHER Michael
WOODWARD Lawrence
LEDGER Bernard
SIMPER Robert
SCOTT Chris
HARBACH Nigel
GRELIS Martin
BOSWELL Glenn
MEACHAM Phil
STAHELSKI Chad
DOYLE Paul
ADAMS Shea
VAN MOORSEL Annette
STATHAM Gillian
MAC COY Andre Chyna
BOWLES Bob
EDGERTON Nash
ANTHONY Ray
BLANDY Greg
BOUE Richard
BREWER Scott
BROWN Dave
BRYANT Todd
CORRIGAN Michael
DAKANALIS Harry
DAVIES Dar
FLANAGAN Terry
GREGORY Scotty
HALLYDAY Johnny (2)
ELLISON Brian
HORVATH Lou
KING Nigel
KISS Alex
KUZELICKI Alex
LIND Ian
MAC LEAN Scott
PEACHAM Phil
MITCHELL Chris
LYNCH Tony
MITCHELL Darren
MORRIS Steve
PRAED Brett
SORIROPOULOS Sotiri
SOOBY Brit
VAN GYEN Bernadette
SUTOR Glenn
VAN GYEN Marijke
YOUNG Warwick
VAN MOORSEL Michael
TUSCAN Darko
MORRISON Rana
Résumé

Thomas Anderson, programmateur dans un vaste service administratif, ignore encore qu'il a été "choisi" pour sauver l'humanité de l'omnipotence de la "Matrice", vaste conception organico-informatique qui doit diriger le destin du monde. Des rêves récurrents et quelques contacts mystérieux provenant d'un certain Morpheus l'induisent vers une existence insoupçonnée...

>>> Une oeuvre intelligente, complexe et totalement maîtrisée, de deux jeunes cinéastes qui nous avaient déjà fortement séduits par leur étonnant film précédent...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Mad Movies numéro 119
Critiques (Public)
Certes voilà un film qui ne peut plaire à tout le monde, mais quoi qu'il arrive, on n'en sort pas indemne, ne serait-ce pour l'étonnante maîtrise de deux jeunes cinéastes qui n'ont pas fini de nous épater (et je pèse mes mots). Pour ma part, je ne peux que m'incliner devant un tel chef-d'oeuvre, mené de main(s) de maitre(s). Les scènes d'action risquent de faire pâlir plus d'un, et les combats façon "dragon ball" incroyablement chorégraphiés par le futur très demandé Yuen Wo Ping sont d'une intelligence rare. Je ne peux le cacher à présent, j'ai vu ce film une bonne dizaine de fois... Amoureux des mangas, des jeux vidéos et du kung-fu, votre film culte est arrivé ! Quatre ans de scénario, la trilogie approche!

Oui, c'est le chef-d'oeuvre des deux frères Wachowski (je parle du premier Matrix). Le charme, je vois pas d'autre mot, se dégage de ce film. Le scénario est philosophique, tout de même c'est étonnant pour le monde du business de Los Angeles. Je ne trouve pas Keanu Reeves mauvais acteur, il a un jeu bien à lui tout simplement, avec peut être des hauts et des bas dans ses choix de personnages et de productions. En tous cas, il a une présence, une grâce et surtout une innocence, et possède à fond son métier d'acteur. Reste à trouver un metteur en scène qui saura le mettre en valeur comme Bertolucci par exemple. Matrix possède un rapport avec les études de l'érudit Anton Parks, dans l'hypothèse sérieuse de la création des humains par des "dieux", ou plus simplement des extraterrestres. C'est l'idée qui se déploie plus ou moins dans l'excellente série Stargate SG1 au cours de ses dix années de diffusion, un record !

Excellent. J'aime bien ce début façon 4ème DIMENSION avec un petit employé de bureau qui voit son monde dévisser.

« Entre l’ombre subtile (l’apparence) et l’absence de lumière (la négation pure de la réalité) réside la nuance de l’illusion (Māyā). » Rien ne nous empêche n’ayant aucune possibilité de découvrir la véritable définition originelle de tout ce qui nous entoure de nous en inventer de nouvelles et de nous nourrir de leurs différents simulacres. Nous pourrons alors nous réaliser dans de nouvelles données sensitives que nous entretiendrons par nos concepts. Une sensation uniquement subjective sur les opportunités d’un monde privé de sa véritable chose en soi. A l’origine, Dieu sans dimension ne peut exister que par les différentes représentations que nous lui assignons. Un apport spirituel élaboré par l’esprit constitué de repères significatifs capable d’affermir encore davantage leurs influences et emprises en ne suscitant sur des esprits ne désirant pas en savoir plus qu’adorations et prières. Morphée endormant les mortels par le smartphone, les Métavers et les réseaux sociaux. Une simulation n’ayant que l’apparence de ce qu’elle prétend être et que nous acceptons comme étant l’unique révélation que nos consciences fabriquent et entretiennent au fil du temps. La femme en rouge, malgré sa couleur synonyme de vérité, n'est qu'une vitrine luxueuse et évanescente, une distraction éphémère dissimulée dans une apparition fluide et temporaire. Image perturbante d’un mirage insaisissable, apparition envoutante d'une illusion, égérie d’un troupeau uniforme et conditionné, multiples répliques dépendantes de tout un système dystopique ne percevant plus les messages de recadrages lui étant adressés. JIPI