MORGAN, FOU A LIER - 1965

Titre VF MORGAN, FOU A LIER
Titre VO Morgan : a suitable case for treatment
Autres titres VF MORGAN, FOU A LIER
Année de réalisation 1965
Nationalité Grande-Bretagne
Durée 1h37
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 21/09/1966
Thème(s)
Rêves et cauchemars (Cinéma britannique)
Relations entre mère et fils
Radeaux (tous pays confondus)
Métro (Cinéma britannique)
Catch / Lutte
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma britannique)
Cinéma britannique (ORIGINE)
Free Cinéma (britannique)
Peintres, peinture et tableaux (Cinéma britannique)
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma britannique)
Tarzan et succédanés (tous pays confondus)
Singes (Cinéma britannique)
Cimetières (tous pays confondus)
Ambulances (tous pays confondus)
Sanatoriums (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
REISZ Karel
Chef(s) Opérateur(s)
TURPIN Gerry PIZER Larry
Musique
DANKWORTH John
Renseignements complémentaires
Scénario : David Mercer
Distribution : C.F.D.F.

Visa d'exploitation : 32 272

Nota :

- Pour Donald Sutherland, uniquement la voix .....

- Avec un extrait de "King Kong"
réalisé par Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack .....

- Prix d'Interprétation - Cannes 1966 pour Vanessa Redgrave .....
Acteurs
REDGRAVE Vanessa
WARNER David
STEPHENS Robert
HANDL Irene
BLICK Newton
MUNRO Nan
BRESSLAW Bernard
MULLARD Arthur
CROWDEN Graham
COLLINGWOOD Peter
RAE John
FOX Edward
MAC KAY Angus
MAC LEOD Mary
CELLIER Peter
GARRIE John
BRIDGES Robert
EDWARDS Marvis
WILDE Brian
TICKNER Royston
PEMBER Ron
SUTHERLAND Donald
LANDIS Jeanette
DZUVALEKOVSKI Ilija
FEHMIU Bekim
Résumé

Histoire d'amour classique : Morgan Delt, jeune peintre londonien plutôt talentueux, originaire d'une famille indigente, farouchement communiste, a épousé Léonie, jeune fille fort riche, issue d'un milieu hyper-bourgeois et guindé. Brève romance : Léonie veut divorcer et s'intéresse depuis quelques temps à Charles Napier, un aisé marchand de tableaux fort cotés qui est devenu son amant et son matrimonial prétendant. Morgan, inventif et farfelu, va tout faire pour empêcher la liaison de se vivre et de se perpétuer. Ses incroyables excentricités, multiples et déjantées vont finalement le faire interner dans un asile d'aliénés où il s'occupera à sa façon, fort personnelle, du jardinage de l'accueillant établissement hospitalier...

>>> Un film anglais fou-fou, devenu rapidement une oeuvre-phare du free cinéma britannique, qui prône avec talent et décontraction, un anticonformisme permanent et serein, entre satire sociale et cascades de pitreries...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Télérama numéro 873
- Image et Son numéro 199
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1966
- Cinématographe numéro 123
- Midi-Minuit Fantastique numéros 15/16
- Positif numéros 79 et 83
- Cinéma numéro 107

Critiques (Public)
C'est MON film de chevet, le seul film que j'ai vu 8 fois en salles !

16/20 : Morgan semblerait en 2011 un fantôme des doux dingues circulant à cette époque-là, imprégnés des stars produites par "Le Swinging London", manière de s'habiller, de se comporter, de penser... A l'environnement ingrat, industriel, répondent le design, la photo, la mode, la musique : une vie d'artiste. Aujourd'hui, qui sait, on mettrait Morgan en prison ?... Sorte de Grand Duduche imbibé de King-Kong, de Tarzan et Jane, il est l'amoureux qui se rabat sur le communisme, effondré que sa belle lui préfère un bourgeois afin de reprendre une identité plutôt houspillée... Plane la grande pulsion des sixties, cette formidable zone de liberté d'après-guerre qui gommait les différences de milieux. Une embellie économique évidente, un bond en avant des moeurs et pourtant l'envie de révolution typique des étudiants avides de paix sur terre attisée par les grands penseurs. Un noir et blanc foutraque aux images qui parfois s'accélèrent comme dans Benny Hill... Des moments lancinants, de "glandouille" et d'autres, magiques, le policeman qui compose avec la modernité, l'accent cockney dans le café maternel, le feu au dos du gorille... L'occasion aussi de retrouver Vanessa Redgrave, un modèle de pionnières des années soixante avec coupe de cheveux et silhouette très petite fille, mine de rien déterminée malgré un brin d'hésitation dans ses choix intimes. L.Ventriloque