L'AGE DE CRISTAL - 1976

Titre VF L'AGE DE CRISTAL
Titre VO Logan's run
Année de réalisation 1976
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h55
Genre SCIENCE-FICTION
Notation 11
Date de sortie en France 22/12/1976
Thème(s)
Anticipation (Cinéma américain)
Téléportation (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ANDERSON Michael
Chef(s) Opérateur(s)
LASZLO Ernest
Musique
GOLDSMITH Jerry
Renseignements complémentaires
Scénario : David Zelag Goodman
d'après le roman : "Le jour ou ton cristal mourra"
de Richard D. Nolan
et George Clayton Johnson .....
Distribution : C.I.C.
Produit par Saul David

Visa d'exploitation : 46 460
Acteurs
YORK Michael
JORDAN Richard
AGUTTER Jenny
BROWNE Roscoe Lee
FAWCETT Farrah
ANDERSON Michael (junior)
USTINOV Peter
ROBERTS Randolph
LINDSAY Lara
MORGAN Gary
STACY Michelle
HIPPE Laura
WESTBERG David
CARR Camilla
LEWIS Greg
COX Ashley
WILDER Glenn R.
COUCH Bill
ROBLES Walter
RIALSON Candice
Résumé

En l'an 2274, la vie et la mort de tout un chacun de la grande Cité de Verre, sont programmées automatiquement par un gigantesque ordinateur central. Les naissances sont strictement limitées et régies par de rigides incubateurs, les décès interviennent irrémédiablement à l'âge de trente ans pour éviter une catastrophique surpopulation. Dans ce monde "orwellien",des dissidents fugitifs, vivant hors des contraintes draconiennes, sont pris en chasse par des spécialistes de la "récupération"...

>>> Honnête petit film de science-fiction qui délasse plutôt que de dénoncer un avenir monstrueux et qui permet ainsi de passer un agréable moment, en attendant...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Une très sympathique oeuvre de science-fiction réalisée sur un sujet original qui nous change de tous ces films archi-classiques avec tous leurs gadgets futuristes où l'on connait de toute façon par avance la suite de l'histoire. De plus le film est accompagné d'une excellente musique qui lui colle si bien et de superbes décors avec de plus un bon scénario, on obtient un film qui se laisse regarder avec plaisir. Sans pour autant valoir la machine à remonter le temps qui aspire aussi a une future civilisation de plaisir. Chris

Une mise en scène un peu molle pour des moyens cependant considérables. Quelques séquences sont de bonne facture. Salle des plaisirs, visite chez les jeunes louveteaux rebelles, ce thème d'anticipation aurait pu être porteur de délires supplémentaires.

En l’an 2274 aucune ressource fille ou garçon ne dépasse sa trentième année, ceci offre l’avantage d’un agréable défilé d’ouverture de jeunes et ravissantes créatures revêtues d’un mince linge coloré sur le fil du rasoir de la nuisette. Ce futur est bien tentant, pour ceux du moins ne désirant que chasser, tuer et aimer à temps complet. Les compagnes temporaires se programment en se transformant illico presto d’hologrammes en créatures réelles prêtes à la consommation. "Logan’s Run" œuvre futuriste s’ébat plutôt dans des décors rappelant par moments Roissy ou l’entrée sortie d’un immeuble de la Défense aux heures de bureaux. Les décors malgré quelques ingéniosités font maquettes avec des transports mal calibrés par des vitesses excessives, ce n’est pas grand-chose, mais la fusion entre le spectateur et ces temps qu’il ne connaîtra pas, s’en ressent. L’attrait se dissipe à la vitesse de ce convoi se dissolvant à vive allure dans des paysages urbains que "Blade Runner" rendra bien plus adulte. Les coiffures des personnages ressemble étonnamment aux passagers de "La croisière s’amuse", certains brushings ferait pâlir Sue Ellen, tout en méritant le Guinness. Le contexte est plus seventies que futuriste, avec entre autres la présence de Farah Fawcett, égérie bien oubliée de ces années de plus en plus lointaines. Un rouge vif tutoie un vert pâle dans d’immenses salles métalliques où une technologie peu crédible se gère par un presse bouton en pleine maturité. Bref dans sa partie sédentaire l’œuvre a bien du mal à s’extraire du contemporain des années de son élaboration. Par contre la découverte de l’extérieur par les fugitifs réveille une machinerie futuriste bien plus à l’aise à l’air libre. Là au moins quelques trouvailles bienheureuses illuminent des pupilles préalablement en berne. JIPI