VIVA ZAPATA - 1951

Titre VF VIVA ZAPATA
Titre VO Viva Zapata
Année de réalisation 1951
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h50
Genre HISTORIQUE
Notation 17
Date de sortie en France 23/01/1953
Thème(s)
Steinbeck (John)
Révolution mexicaine et guerre civile (1910-1920) (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
KAZAN Elia
Chef(s) Opérateur(s)
MAC DONALD Joe
Musique
NORTH Alex
Renseignements complémentaires
Scénario : John Steinbeck
d'après le roman d'Edgcumb Pichon .....
Distribution : 20th Century Fox
Produit par Darryl F. Zanuck

Visa d'exploitation : 12 627

Nota :

- Oscar 1953 pour le meilleur second rôle : Anthony Quinn .....
Acteurs
BRANDO Marlon
PETERS Jean
QUINN Anthony
WISEMAN Joseph
MOSS Arnold
GILBERT Lou
REED Alan
MARGO
GORDON Harold
DUNNOCK Mildred
SILVERA Frank
VARELA Nina
SILVA Henry
GOZIER Bernie
DE KOVA Frank
GARRICK Richard
BAGDASARIAN Ross
KULUVA Will
BIBERMAN Abner
VAN ZANDT Philip
PAIVA Nestor
AMES Florenz
GRANBY Joseph
REGAS Pedro
ROOPE Fay
KINGSTON Harry
GEORGE Leonard
ELISCU Fernanda
FUSARO Lisa
MITCHELL Belle
THOMAJAN Guy
FILMER Robert
ROMAN Ric
LEWIS George J.
CORDEN Henry
MAC NALLY Edward
DURAN Larry
MAMAKOS Peter
SADOFF Fred
Résumé

Le Mexique de Porfirio Diaz (1909) est sous la coupe des riches fermiers terriens soutenus par l'armée qui exploitent les pauvres gens écrasés par la misère et l'avilissement. Parmi eux, Emiliano Zapata qui, obligé de prendre le maquis pour avoir défendu des paysans opprimés par des soldats, deviendra, après maintes et maintes péripéties, le chef incontesté d'une véritable organisation d'opposants...

>>> Un superbe chef-d'oeuvre lyrique et puissant par sa profonde dimension politico-historique entre épopée tragique et destin légendaire, avec une étonnante interprétation d'Anthony Quinn qui fut magistralement primé par un Oscar pour sa composition...

Bibliographie
- Télé-Ciné numéros 38 et 90
- Radio-Cinéma numéro 378
- Image et Son numéro 121
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1964
- Le Monde du 10 mars 1995
Critiques (Public)
Je me bats depuis si longtemps que je ne comprends pas la paix. Trente quatre ans de despotisme font sortir un nom du troupeau. La mise en service d'une ressource représentative d’une image locale misérable que l'on manipule intelligemment afin d'en tirer profit. Zapata sanguin et emporté, inexpérimenté et mal entouré se retrouve de plus en plus accablé par sa charge en manageant les substances d’un territoire à son image rotant et hirsute périclitant en permanence dans la soulographie, la manipulation, l'incompétence la lâcheté, la dénonciation et la corruption le tout inséré dans des brasiers virulents ne s’éteignant jamais. Parachuté sur un sol ou les rapports de forces ont peu de chances de s'inverser l’espérance d’un temps nouveau se consume rapidement accablant le mordant d'un esprit prenant conscience qu’il ne pourra rien changer. Les riches restent riches, fuient les combats en se réfugiant couvert de biens sur des terres ensoleillées pendant que le révolutionnaire réduit au rang de fusible s'écroule criblé de balles en ne possédant même pas sur lui le cout d'une bouteille de tequila. L'éternelle fracture sociale exposée dans le très émouvant roman de Jean d’Ormesson Au plaisir de Dieu. Un châtelain fait monter son garde chasse sur les hauteurs de son domaine et lui demande :

Que vois-tu ?

Je vois des champs et des arbres.

Eh bien tout ça est à moi.

Maintenant ferme les yeux, que vois-tu ?

Rien.

Eh bien tout ça est à toi.

JIPI