JUDEX - 1963

Titre VF JUDEX
Titre VO
Année de réalisation 1963
Nationalité France
Durée 1h40
Genre AVENTURES
Notation 16
Date de sortie en France 04/12/1963
Thème(s)
Aventuriers célèbres
Bals (soirées) costumé(e)s (et ) (ou) masqué(e)s
Réalisateur(s)
FRANJU Georges
Chef(s) Opérateur(s)
FRADETAL Marcel
Musique
JARRE Maurice
Renseignements complémentaires
Scénario et dialogues : Francis Lacassin
et Jacques Champreux .....
adapté d'après le film de Louis Feuillade (1916)
Montage : Gilbert Natot

Visa d'exploitation : 27 688

Nota :

- Coupe Jean-Georges Auriol (1963)
Acteurs
POLLOCK Channing
BERGE Francine
SCOB Edith
VITOLD Michel
SARAPO Theo
JOUANNEAU Jacques
GENIN René
KOSCINA Sylva
MAREUIL Philippe
BODA Benjamin
MELIES André
FRADET Roger
CORTESE Luigi
DEGRAVE Jean
FRANCE Ketty
GOSSEN Suzanne
VERNET Pierre
REMI Jean-François
CHARLAN Bernard
FRANCOMME Edouard
MONTAVON Max
STROHL Christine
Résumé

Judex, un mystérieux individu, somme le banquier Favreaux, sous peine de mort, de restituer à ses victimes, l'argent détourné lors du fameux scandale de Panama. Pendant la cérémonie des fiançailles de sa fille, l'indélicat financier meurt d'une apparente crise cardiaque. La triste vérité sur les magouilles de son père est révélée à l'infortunée jeune fille par Vallières, le secrétaire particulier du banquier. L'affaire se complique avec l'apparition de deux aventuriers sans scrupule, Morales et Diana Martin...

>>> Merveilleuse aventure rocambolesque qui garde l'esprit et la folie de certains bienheureux films muets, avec une anthologique scène de bal masqué, inoubliable...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 734
- Cinéma 64 numéro 83
- Cahiers du Cinéma numéro 154
- Image et son numéro 174
- Télé-Ciné numéros 115 et 116
- Avant-Scène numéro 325/326
Critiques (Public)
D'accord pour la scène du bal masqué, mais le reste est lourd et terriblement vieilli, et le rocambolesque confine à l'invraisemblable. A propose d'anthologie, une autre séquence mérite le détour : celle du dénouement et de l'escalade nocturne de l'immeuble.

Malheureusement, n'ayant pas revu le film depuis des années, je garde un souvenir assez flou, mais néammoins un bon souvenir de la scène d'anthologie (Le bal des oiseaux, je crois). Cet hommage à Méliès a peut-être pris un coup de vieux, mais le charme opère malgré quelques faiblesses (Channing Pollock, célèbre magicien mais piètre acteur, acceptable pour le rôle titre car symbolique, par contre Théo Sarapo ne tient pas la route). Franju a du accepter aussi la coproduction d'où le personnage intégré de (la sublime) Sylva Koscina qui tombe dans l'action comme un cheveu sur la soupe. Pourtant il est notable de remarquer que trois des acteurs principaux (d'origine russe) ont imprégné de leur patte et de leur talent (et leur discrétion professionnelle) l'audiovisuel français : Michel Vitold (excellent dans toutes ses prestations, d' "Adorable menteuse" de Deville où il éclipse ses partenaires dans un rôle ingrat à "Quentin Durward" où il campe un Louis XI exceptionnel, et deux actrices cultes : Edith Scob (tout a été dit sur elle) et Francine Bergé (elle tient un rôle similaire, celui de "La Belle Jardinière" dans le feuilleton à succès "Rocambole"). AXEL.

Suite à une vision récente, je confirme la précédente critique. Le film même vu au second degré a pas mal vieilli et ressemble à une dramatique TV de qualité du temps de l'ORTF. La musique de Maurice Jarre et la présence d'Edith Scob font irrémédiablement penser au "Yeux sans visage". Le plus jubilatoire reste l'opposition du bien et du mal symbolisé par les deux actrices : la blonde et angélique Edith Scob (la blanche colombe) et la brune et méchante ( Francine Bergé (la panthère noire) AXEL.

Tout est calme, reposant. La parole est calibrée, jamais abondante. L'image esthétique et sobre. Tous ces composants réunis permettent de passer un agréable moment en compagnie de personnages automatisés par leurs lenteurs d’exécution, dans un opus concept, froid, d'une langueur vengeresse et paisible. Une nouvelle manière de montrer de l'action sans action avec un redresseur de tort new look complètement inerte.. Si l'on accepte d'être managé au pas, l’œuvre a du charme. JIPI

Tout est calme, reposant. La parole est calibrée, jamais abondante. L'image esthétique et sobre. Tous ces composants réunis permettent de passer un agréable moment en compagnie de personnages automatisés par leurs lenteurs d’exécution, dans un opus concept, froid, d'une langueur vengeresse et paisible. Une nouvelle manière de montrer de l'action sans action avec un redresseur de tort new look complètement inerte.. Si l'on accepte d'être managé au pas, l’œuvre a du charme. JIPI