AFTER LIFE - 1998

Titre VF AFTER LIFE
Titre VO Wandafuru raifu
Année de réalisation 1998
Nationalité Japon
Durée 1h58
Genre FANTASTIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 17/11/1999
Thème(s)
Festival des Trois Continents de Nantes (Montgolfière d'Or)
Barbe à papa (tous pays confondus)
Cinéma japonais (ORIGINE)
La mort, le deuil, ses cadavres et ses représentations (tous pays confondus)
Enfer, paradis, purgatoire et limbes .....
Milieu du cinéma (Cinéma japonais)
Réalisateur(s)
KORE-EDA Hirokazu
Chef(s) Opérateur(s)
YAMAZAKI Yutaka SUKITA Masayoshi
Musique
KASAMATSU Yasuhiro
Renseignements complémentaires
Scénario : Hirokazu Kore-Eda
Distribution : Connaissance du Cinéma

Visa d'exploitation : 97 589

Nota :

- Montgolfière d'Or, Festival des Trois Continents, Nantes 1998, ex-aequo avec "Xiao Wu artisan pickpocket" de Jia Zhang-Ke .....
Acteurs
ARATA
ABE Sadao
HARA Hisako
ISHIDO Natsuo
KAGAWA Kyôko
NAITO Takashi
NAITO Taketoshi
SHIRAKAWA Kazuko
ODA Erika
TERAJIMA Susumu
YOSHINO Sayaka
TANI Kei
SHODA Kisuke
ISEYA Yûsuke
SHIGA Kotaro
YURI Tôru
HIRAIWA Tomomi
KIMURA Tae
KASAMATSU Yasuhiro
YOKOYAMA Akio
YAMAGUCHI Miyako
ARAKI Kazuji
ENDO Kunio
OKUMA Michi
OKUNO Shinichiro
KANEKO Yoshitaka
KANE Keigyoku
KORI Yone
KOJIMA Maasaki
TAKAHASHI Terumasa
TAKAMATSU Chie
TATARA Kimiko
NOMOTO Toshio
HIRAKAWA Nanae
BUNDO Taro
Résumé

Une semaine dans les limbes, mystérieuse antichambre d'un éventuel purgatoire, où sont dirigés les morts récents. Ils auront chacun sept jours pour choisir dans leur passé un souvenir à emporter dans l'au-delà que l'équipe des "moniteurs accueillants" mettra alors sur pellicule. Nous apprenons, au fur et à mesure des conversations, que ceux qui aident les nouveaux arrivants à sélectionner leur plus marquante réminiscence, sont des morts n'ayant pas encore trouvé leur ultime souvenir...

>>> Une oeuvre étrange et fort envoûtante, qui séduit par sa sourde et profonde originalité et la diffuse richesse de son inévitable questionnement existentiel.

Bibliographie
Critiques (Public)
Ce film vaut le détour car, malgré des faiblesses dans la deuxième partie (la romance superflue), il traite de la mémoire comme une construction des souvenirs dont le processus est comparable à celui de la réalisation d’un film. Les acteurs racontent avec beaucoup de naturel les souvenirs de leurs personnages dans la première partie. Les mêmes souvenirs sont joués et donc modifiés pour être filmés dans la deuxième partie. Face à l’obligation de choisir un souvenir, le film décrit trois attitudes : - celui qui veut choisir parce que “C’est le paradis, de pouvoir oublier” [45’53] ; - celui qui ne peut pas choisir car il hésite ; - celui qui ne veut pas choisir : “Pour moi, ce retour sur le passé, cette perspective de ne vivre qu’avec un seul instant du passé, c’est terriblement éprouvant” [55’41].

Serge LEFORT
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