AMERICAN BEAUTY - 1999

Titre VF AMERICAN BEAUTY
Titre VO American beauty
Année de réalisation 1999
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h02
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 14
Date de sortie en France 02/02/2000
Thème(s)
Motels (Cinéma américain)
Adolescence (Cinéma américain)
Vidéo (Moyen de communication)
Masturbation (tous pays confondus)
Majorettes, pom-pom girls et autres cheerleaders (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
MENDES Sam
Chef(s) Opérateur(s)
HALL Conrad L.
Musique
NEWMAN Thomas WITHERS Bill
Renseignements complémentaires
Scénario : Alan Ball
Produit par Bruce Cohen
et Dan Jinks .....
Distribution : UIP

Visa d'exploitation : 98 691
Acteurs
SPACEY Kevin
BENING Annette
BIRCH Thora
BENTLEY Wes
SUVARI Mena
GALLAGHER Peter
COOPER Chris
JANNEY Allison
BAKULA Scott
ROBARDS Sam
CELI Ara
DEL SHERMAN Barry
CHO John
ATKINSON Fort
CASEY Sue
FAULCON Kent
CLOUD Lisa
WEHLE Brenda
FAULK Alison
GOODSITT Krista
HOUTKIN Lily
LANCASTER Carolina
LEAH Romana
VAN PUTTEN Chekeshka
ZACHARY Emily
ANDERSON Nancy (2)
GAJJAR Reshma
RIZZO Stephanie
HERTFORD Chelsea
SHER Heather joy
SMITH Amber
MAC CRARY Joel
FISHER David C.
ANDERSON Dennis
WINOKUR Marissa Jaret
KIMBROUGH Matthew
STRUBE Erin cathryn
HAWN Phil
Résumé

Lester Burnham, sa femme Carolyn et leur fille Jane habitent une cossue banlieue américaine, dans une agréable maison aseptisée et moderne. Le couple n'a plus guère de relations réelles et ne vit plus que dans le paraître et le factice de circonstance. Notre bonhomme, quant à lui, s'intéresse fort aux copines de sa fille, et particulièrement à la sensuelle Angela qui peuple ses rêves et ses fantasmes récurrents. Quant au voisin, le jeune et obscur Ricky, maniaque de la vidéo, il se sent bien des attirances pour la rebelle Jane. Une catalyse fort explosive se met lentement en place...

>>> Grinçant et bienvenu !

Bibliographie
- Sight and Sound (découpage)
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2001
Critiques (Public)
Tout être fragilisé intérieurement par la manière de conquérir une véritable personnalité sera tenté de fuir au galop, devant cette déprime localisée, réunissant dans un microcosme collectif, la névrose domestique, l'adolescence hargneuse, le voyeurisme curieux, la sécheresse sentimentale, le bureau productif et la violence paternelle. Tout est au cordeau. Que ce soient les beaux jardinets et les belles demeures, ils ou elles ne sont qu'un paravent masquant un douloureux mal de vivre, que seule une imagination hallucinatoire occulte par quelques clichés pervers. On se remet en forme physiquement, manipulé par ses fantasmes, dans un monde qui est uniquement le sien, où il faut néanmoins insérer son quotidien. Une luminosité artificielle matérialiste gîte et carburant de la médiocrité de ses semblables. Tout semble déréglé dans un contexte moraliste beaucoup trop prononcé, ceci ne faisant qu’apparaître la confession, l'envie d'en finir et une perversité revancharde, devant tout un catalogue d'éthiques et de paraître presque vomitif. Comme d'habitude ce sont les jeunes qui en font les frais, menés à la baguette dans des intérieurs froids et cossus, entraînant leurs premiers troubles psychologiques. Une certaine Amérique sur un bateau ivre se réalise par l'excédent, pendant qu'une jeunesse matériellement comblée ne se détecte aucun repère existentiel pur. Un beau film révélateur et déprimant, sur notre réelle difficulté d'extraire de nous mêmes, ce que nous sommes réellement. Une éternelle question que se posent tous les individus, en lui donnant les réponses les plus farfelues ou les plus pathétiques. Qu'est-ce qu'on fout là? JIPI

American Beauty (USA, 1999), est un film agréable, mais exceptionnel par son degré de perversion : Dans une banlieue proprette d’une ville américaine, un couple se déchire. La femme va tromper son mari avec un promoteur immobilier, tandis que lui est tombé amoureux d’une copine de sa fille, qui n’a guère que quinze ans. Sa fille, qui le déteste, va s’enticher du fils du nouveau voisin, un être un peu bizarre qui passe son temps à filmer tout ce qu’il y a autour de lui. Le père de ce dernier est un militaire de carrière d’extrême-droite qui frappe régulièrement son fils avec la plus grande brutalité. Quand il le soupçonne de s’être mis à revendre de la came et d’être devenu l’amant du voisin, son sang ne fait qu’un tour. C’est son désespoir qui va révéler… son homosexualité latente ! L’homosexualité est encore montrée avec complaisance dans l’apparition furtive d’un couple d’autres voisins, qui semble être aussi le seul ménage heureux du quartier. Apologie de l’adultère, de la drogue, de l’homosexualité, ambiguïté pédophile et incestueuse, dénonciation de « l’extrême-droite » : nous avons ici affaire à un film "cosmopolite". Sam Mendes en est le réalisateur, et son film a naturellement remporté cinq Oscars à Hollywood. « Ironique, provocateur et dérangeant », peut-on lire ici et là.