LICENSE TO LIVE - 1998

Titre VF LICENSE TO LIVE
Titre VO Ningen gokaku
Année de réalisation 1998
Nationalité Japon
Durée 1h49
Genre DRAME
Notation 11
Date de sortie en France 16/02/2000
Thème(s)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Chevaux (Autres pays)
Poissons
Amnésie (Cinéma japonais)
Réalisateur(s)
KUROSAWA Kiyoshi
Chef(s) Opérateur(s)
HAYASHI Junichiro
Musique
ASHIYA Gary
Renseignements complémentaires
Scénario : Kiyoshi Kurosawa
Produit par Shigeo Fujita
et Atsuyuki Shimoda .....
Distribution : Connaissance du Cinéma

Visa d'exploitation : 99 005
Acteurs
YAKUSHO Koji
NISHIJIMA Hidetoshi
AIKAWA Shô
ASO Kumiko
SUGATA Shun
LILY
DÔGUCHI Yoriko
OSUGI Ren
SUZUKI Hiromitsu
TOYOHARA Kohsuke
TODA Masahiro
YAMAMURA Michiko
SUWA Taro
OTAKA Akira
ISHIBASHI Masaharu
KAWAHARA Miyako
Résumé

Un jeune homme de vingt-quatre ans sort d'un coma de dix ans. Autour de lui, les choses ont évidemment totalement changé et l'adaptation parait des plus difficiles. Son père, sa mère et sa soeur vivent désormais séparés, heureusement qu'un ami, Fujimori, éleveur de poissons pour pêcheurs "paresseux" va le prendre en main. Une gargote est montée, un cheval recueilli, mais les repères manquent toujours à notre garçon...

>>> Une oeuvre assez absconse d'un metteur en scène en devenir...

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2001
- Cahiers du Cinéma numéro 543
Critiques (Public)
16/20 : Oeuvre insolite projetée aux "Trois Continents" nantais de 2009 : quelques mots de Kiyochi Kurosawa présent dans la salle, réservé mais chaleureux, ravi de la pertinence de ce festival, concluant qu'avant ce film sur la famille, le polar et le fantastique étaient ses domaines de prédilection. Analyse autour d'un coma ici : Ceux "qui reviennent de loin"... Quel sens donner à cette "fausse-mort" ? Comment rebondir de part et d'autre après une aussi longue interruption ?... Voilà que le ressuscité déclare se souvenir en voyant des photos, de ce dix-septième anniversaire fêté par les siens autour de son lit d'hôpital... Repérable à ses "pantacourts" parmi les ombres sillonnant l'écran, mental au stade ado et voix bien grave, Yataka fait presque peur par les questions qu'il se pose quant à son futur... Un cheval sacré et des repas familiaux rappellent l'harmonie d'antan, ultimes références... Une fois habitué à l'austérité du propos, aux style haché, au clair-obscur jetant le trouble sur les visages, on suit cette trajectoire heurtée sans résistance par la magie du cinéaste, plus fin sociologue qu'il n'y paraît d'entrée de jeu. L.Ventriloque