Encore une énième histoire d'amants qui désirent se retrouver coûte que coûte et que leur passion pousse à trucider sans remords leurs compagnons réciproques...
>>> Faut pas s'attendre à des scénarii très variés dans les drames bourgeois de Chabrol. Pour son vingt-sixième film (le douzième avec Stéphane Audran) nous restons sur notre faim, même si le jeu d'acteur de Claude Pieplu, dans le rôle de Pierre Delamare, conseiller municipal respecté, acceptant la liaison son épouse à coup de cynisme et de mépris, est d'une qualité au-dessus de la moyenne...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 1207
- Télé-Ciné numéro 178
- Cinéma 73 numéro 175
- Image et Son numéro 271
- Ecran 73 (numéro 13)
Critiques (Public)
Drame bourgeois plat et sans grand intérêt, qui est bien loin de ce que Chabrol a réalisé de meilleur. Une certaine influence des expressionnistes allemands est perceptible, notamment dans les gros plans de dramatisation (visage de Stéphane Audran, passage des menottes). A part cela, le film est interchangeable à volonté avec n'importe quelle autre production du genre (bourgeoisie de province), avec laquelle le cinéma français a flirté un certain temps.
100% chabrolien, avec critique au vitriol des notables de province. Mais là, il ne fait vraiment pas dans la dentelle et, cette fois, la charge est un peu trop empesée pour emporté l'adhésion. Mais Claude Piéplu est extraordinaire, dans son rôle de personnage cynique et antipathique, et vole presque la vedette au duo Piccoli/Audran.
