Scénario : Michael Wilson
et Rod Serling .....
d'après le roman de Pierre Boulle
Produit par Arthur P. Jacobs
Maquillage : John Chambers
Distribution : Fox - Lira
Contraints de se poser sur une planète d'une lointaine galaxie, quatre cosmonautes atterrissent à un endroit où les hommes sont devenus des bêtes face aux singes qui ont pris le pouvoir...
>>> Une fiction réaliste très réussie. Les maquillages et les décors sont parfaits, les dialogues fort intelligents. Charlton Heston y fait une création remarquable. A noter, une scène d'anthologie : la découverte des "restes" de la Statue de la Liberté, enfouie dans le sable...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 956
- Cinéma 68 numéro 129
- Image et Son numéro 221
Critiques (Public)
Voila notre Buck Rogers des temps modernes (Charlton Heston) au pays des singes. Le slogan "Back to the future" s'applique tout à fait. Les thèmes du racisme et l'esclavage sont ici traités d'une manière intéressante, et originale! La relation dominé-dominant, rébellion- ignorance est tout à fait bien mise en évidence.
(Ernst Stavro Blofeld 21/07/89)
Mise en scène virtuose, modèle de perfection et de démesure, un film bien plus fin qu'il n'y paraît, dont le dénouement est un véritable coup de poing. Pierre Boule n'est guère trahi, l'adaptation de son roman dans une société obscurantiste est une excellente idée.
Bien que n'égalant pas le roman de Pierre Boulle sur le point de l'analyse de l'évolution de l'homme, ce film reste un chef-d'oeuvre de l'avant "Star Wars".(ah quelle époque bénie...!!) Les longues séquences dans le désert, l'injustice des juges- singes, la volonté de rébellion de Taylor (un héros désormais historique) paraissant désuet peut-être aujourd'hui, mais représentée d'une façon si simple qu'elle ne peut être que séduisante. Ce film a peut-être vieilli. Moi, je le trouve toujours aussi passionnant.
WICKOU.
Un épisode géant de « Twilight Zone ». une sécheresse et un dépouillement de la mise en scène rare. Une musique quasi-expérimentale du grand Jerry Goldsmith et comme aujourd'hui nous sommes habitués au maquillage des singes, le propos est encore plus fort, plus lisible et je m'aperçois qu'au fil des multiples rediffusions, je n'avais jamais vu le premier film ou alors j'étais trop petit pour comprendre la première fois.
RIDLEY SHEPPARD