QUAND JE SERAI MORT ET LIVIDE - 1967

Titre VF QUAND JE SERAI MORT ET LIVIDE
Titre VO Kad budem mrtav i beo
Année de réalisation 1967
Nationalité Yougoslavie
Durée 1h25
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 10/09/1969
Thème(s)
Trains et gares (Cinéma yougoslave)
Cinéma yougoslave (ORIGINE)
Cinéma serbe (ORIGINE)
Milieu ouvrier (Autres pays)
Milieu rural (Autres pays)
Chômage (Autres pays)
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Armée (Autres pays)
Road-movies (Autres pays)
Dentistes
Milieu de la chanson (Autres pays)
Peniches
Football (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
PAVLOVIC Zivojin
Chef(s) Opérateur(s)
JAKSIC-FANDJO Milorad
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Gordan Mihic
et Ljubisa Kozomara .....
Distribution : Cinémas Associés
Distribution DVD : Malavida

Visa d'exploitation : 36 054

Nota :

- Grand Prix festival de Pula 1967
Acteurs
NIKOLIC Dragan
SOKIC Ruzica
CALENIC Dara
SPASOJEVIC Neda
BIJELIC Severin
SUMADINAC Zorica
MILIC Nikola
ALIGRUDIC Slobodan
ANDRIC Miodrag
CIPRANIC Ljubomir
JANCEVECKA Olga
GAVRIC Aleksandar
JELIC Milan
JOVANOVIC Ljiljana
LUKIC Snezana
MILENKOVIC Branislav-Ciga
MICOVIC Vojislav
LUPA Petar
MILENKOVIC Zika
RANCIC Alenka
MILINKOVIC Predrag
NIKACEVIC Svetolik
PURA Djordje
ZIVKOVIC Vladan
VRHOVEC Janez
TOMIC Milivoje Mica
STOJANOVIC Borivoje
NOVAKOVIC Stole
TADIC Dusan
SPASOJEVIC Milorad
STOIMIROV Zlatibor
Résumé
                                                                      Quand je serai mort et livide
                                                                        Je voudrais quand même
                                                                  être au moins une certaine clarté...

Bien obligé de délaisser la coopérative agricole, à la fin de la saison des récoltes, par manque flagrant de travaux agraires persistants, Yanko Bugarski, surnommé "Jimmy Barka", reprend le train en compagnie de sa maîtresse Lilica qui lui avoue être enceinte de ses oeuvres (à moins que ce soit le fruit de ses laisser-aller avec le dénommé Milutin, responsable du consortium rural qu'ils viennent de quitter). Après une brève visite intéressée à sa mère qui ne peut l'aider financièrement avec son maigre salaire de blanchisseuse, notre garçon trouve un emploi pour une durée de deux jours à peine, sur un chantier ; un poste qu'il n'occupera guère, profitant d'une rixe mortelle entre un contremaître et des ouvriers, pour chaparder dans les affaires de ses camarades et prendre dare-dare la poudre d'escampette. Pourchassé par quelques policiers, lors d'un contrôle routier, et traqué par une horde de poursuivants, il parviendra néanmoins à s'échapper. Croisant une certaine Duska, une chanteuse itinérante qu'il séduit, il se laisse convaincre de l'accompagner dans ses pérégrinations musicales, se lançant avec elle dans quelques tours de chant, à l'occasion de foires diverses, fêtes locales, manifestations variées comme des manoeuvres militaires ou des concours vocaux ; toutes ces déambulations hasardeuses ponctuées par de brèves rencontres avec une employée dans un wagon postal, une assistante dentaire énamourée et des retrouvailles inattendues avec la délurée Lilica qui désormais feint des malaises prénatals pour mieux voler les secourables quidams qui viennent l'aider dans ses simulacres d'évanouissements. Tout finira fort mal au retour à la coopérative agricole...

>>> D'une facture naturaliste, ne dédaignant nullement un réalisme permanent voire exacerbé qui flirte d'ailleurs avec une forme de misérabilisme déprimant, sur fond de paysages ruraux et industriels puissamment sordides et nauséeux, cette oeuvre déprimée et déprimante, impose une vision radicale et négative de la nature humaine et de l'opacité rétrograde du système politique yougoslave de l'époque. Des lendemains crasseux qui déchantent, pour une cinématographie en renaissance...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Positif numéros 99 et 268
- Cinéma numéros 128 et 137
- Jeune Cinéma numéros 40 et 155
- Saison Cinématographique 1970
- Revue du Cinéma numéros 235 et 269
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 213

Critiques (Public)