NOBLESSE OBLIGE - 1949

Titre VF NOBLESSE OBLIGE
Titre VO Kind hearts and coronets
Année de réalisation 1949
Nationalité Grande-Bretagne
Durée 1h44
Genre COMEDIE
Notation 19
Date de sortie en France 10/02/1950
Thème(s)
Travestis(sement) (Cinéma britannique)
Chefs-d'oeuvre (Comédie britannique)
Cinéma britannique (ORIGINE)
Maurois (André)
Ealing Studios
Piège à ours (tous pays confondus)
Poisons (Cinéma britannique)
Prisons (Cinéma britannique)
Peine de mort
Ronflements
Milieu scolaire (Cinéma britannique)
Cimetières (tous pays confondus)
Barques, pirogues, chaloupes et autres canots .....
Photos et photographes (Cinéma britannique)
Mariage (Cinéma britannique)
Arcs, archers et arbalètes
Enterrements (tous pays confondus)
Représentant(e)s du culte (Cinéma britannique)
Ballons, montgolfières et autres dirigeables (tous pays confondus)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma britannique)
Chasse
Braconnage et braconniers (tous pays confondus)
Rôles pluriels dans un même film pour un même acteur (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
HAMER Robert
Chef(s) Opérateur(s)
SLOCOMBE Douglas
Musique
MOZART Wolfgang Amadeus
Renseignements complémentaires
Scénario : Robert Hamer
et John Dighton .....
d'après le roman de Roy Horniman
Adaptation française : André Maurois
Distribution : Rank
Produit par Ealing Studios

Visa d'exploitation : 9765

Nota :

- Avec un extrait de l'aria de "Don Giovanni" .....

- Alec Guinness interprète huit rôles différents .....
Acteurs
PRICE Dennis
HOBSON Valérie
GREENWOOD Joan
MALLESON Miles
GUINNESS Alec
MORTON Clive
PENROSE John
GRIFFITH Hugh
FILDES Audrey
RAMAGE Cecil
SALEW John
MESSITER Eric
EVANS Lyn
CLIFFORD Peggy Ann
LEAKE Barbara
VALERY Anne
LOWE Arthur
NAISMITH Laurence
SPENSER Jeremy
WATTIS Richard
YOUNG Harold
WHITE Carol
STAFF Ivan
PHILLOTT Gordon
MALONE Cavan
LIGHTFOOT Fletcher
HILL Nicholas
HANDFORD Leslie
HAMLEY-CLIFFORD Molly
GAWTHORNE Peter
FOSTER Maxwell
BEARD Stanley
Résumé

Louis d'Ascoyne Mazzini attend avec fatalité et sérénité, dans un anonyme cachot de Sa Gracieuse Majesté d'Angleterre, sa prochaine exécution, pour un crime qu'il n'a pas commis, celui du mari de sa maîtresse Sibella, qui s'est en fait suicidé à cause de sa mésaventure conjugale, laissant un papier expliquant son funeste geste, mais que sa rouée épouse a dissimulé, par esprit de chantage et de représailles. En attendant le fatal moment de son passage de vie à trépas, notre infortuné condamné à mort écrit ses mémoires, confessant avec une certaine délectation morbide huit autres crimes insoupçonnés par la justice qu'il a commis par esprit de ressentiment, de vengeance et de légalité. En effet, sa dévouée et défunte mère, originaire d'une famille noble, a été répudiée par son aristocrate lignée pour s'être mariée par amour, avec un chanteur italien et depuis, notre jeune homme n'a plus qu'une seule idée en tête, éliminer tous les héritiers de la descendance des ducs de Chalfont afin de rester finalement le seul successeur putatif de la dynastie nobiliaire. C'est ainsi que le premier héritier finira noyé "accidentellement", que le second, passionné de photographie, décèdera dans la conflagration "fortuite" de sa chambre noire, que le troisième, gourmet homme d'église, succombera d'un vieux porto empoisonné, que la quatrième, l'active lady Agatha, fera une mortelle chute depuis son petit aéronef, que le cinquième, le rigide lord Horatio, coulera avec son navire, que lord Rufus, le sixième dans l'ordre de l'ascendance, goinfre réputé, finira dans l'explosion d'une boîte de caviar astucieusement piégée, le septième passera l'arme à gauche dans un "malencontreux" accident de chasse et le dernier, chance inespérée, mourra de mort naturelle. Devenu enfin duc de Chalfont, en instance d'épouser Edith, la veuve d'un Ascoyne, notre malchanceux Louis se voit condamner pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Mais en dernières instances, sa machiavélique maîtresse fournira à la justice le dernier écrit de son mari attestant de son suicide. Libéré quelques minutes avant son exécution, notre jeune homme commettra la fatale imprudence d'oublier ses mémoires manuscrites dans sa cellule...

>>> Un incroyable scénario, d'une impitoyable subtilité et d'un cynisme acéré et succulent, traversé par des dialogues d'une ironie incisive et brillante, mené dans la plus grande logique et teinté d'une absurdité subtilement désinvolte, qui nous propose un des chefs-d'oeuvre de l'humour britannique restant un monument d'impertinence et de grâce, revu avec enthousiasme et jubilation au dernier Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2016, dans la rubrique "M for Murder"...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Avant-Scène numéro 18
- Télé-Ciné numéro 98
- Radio-Cinéma numéro 471
- Image et Son numéro 274
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1950/1951
- Image et Son numéro 274
- Télérama numéro 2343
- Cinématographe numéro 43
- Cinéma numéro 65
- L'Ecran Français numéros 218, 241
- Positif numéros 9, 246
- Télérama numéros 3075/3076 (Semaine du 20/12/2008 au 02/01/2009)
Critiques (Public)
Ce film présente effectivement tout ce que l'humour anglais a de délectable et de fin. Si le cynisme est au rendez-vous, c'est un film drôle, très bien écrit et remarquablement interprété. Du cinéma de qualité.