GENUINE - 1920

Titre VF GENUINE
Titre VO Genuine
Année de réalisation 1920
Nationalité Allemagne
Durée 1h23
Genre FANTASTIQUE
Notation 14
Date de sortie en France
Thème(s)
Vampires (Cinéma allemand) (est et ouest)
Expressionnisme allemand
Cinéma allemand (ORIGINE)
Coiffeurs et barbiers (tous pays confondus)
Sectes (tous pays confondus)
Esclavage
Rêves et cauchemars (Cinéma allemand) (est et ouest)
Peintres, peinture et tableaux (Cinéma allemand) (est et ouest)
Réalisateur(s)
WIENE Robert
Chef(s) Opérateur(s)
HAMEISTER Willy
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Carl Mayer

Nota : film en 6 actes .....
Acteurs
ANDRA Fern
GRONAU Ernst
PAULSEN Harald
BENNEFELD Albert
GOTTOWT John
VON TWARDOWSKI Hans Heinrich
BRODY Louis
Résumé

Le film débute dans l'appartement d'un jeune peintre prénommé Percy. Deux amis qui viennent de lui rendre visite le découvre dans un état de grande susceptibilité. La raison semble se trouver dans une peinture qu'il vient tout juste d'achever. Alors qu'il tente de le convaincre de se débarrasser du tableau, arrive un vieux monsieur qui lui propose d'acheter la toile. Mais Percy ne veut absolument pas s'en séparer. Une fois les visiteurs partis, il dévoile le motif qui représente, grandeur nature, une splendide et mystérieuse jeune femme. Assis dans un confortable fauteuil en lisant un journal, Percy finit par s'endormir et la créature du tableau prend vie. C'est là que commence l'histoire de Genuine. Il y a maintenant bien des années, l'innocente et pure jeune fille fut enlevée par une fort secrète secte orientale et initiée à de perverses et rituelles pratiques sanguinaires, puis vendue sur un marché d'esclaves à lord Milo, un vieil excentrique fortuné qui l'emmène dans sa vaste demeure, une bâtisse solitaire et tourmentée aux pièces et à l'ameublement extravagants et baroques, sise à l'orée d'un petit village irlandais. En effet, l'aristocrate fêlé avait aménagé une partie de l'habitation avec des plantes exotiques, des grottes souterraines tropicales et des arbres d'origine équatoriale, dans laquelle il retient prisonnière la belle Genuine. Il l'a revêtu de fascinants vêtements bigarrés et lui donne à boire le sang de moult oiseaux. Mais cela ne calme guère l'intangible soif d'hémoglobine de l'incroyable créature. Au village habite un paisible barbier qui vient chaque jour raser lord Milo, ignorant des mystères de la vaste maison gardée par un robuste Noir. Un jour, devant s'absenter pour des raisons judiciaires, il se fait remplacer par son jeune neveu et apprenti coiffeur, Florian qui bien sûr va succomber à la maléfique tentatrice, l'obligeant, grâce à des pouvoirs hypnotiques de plus en plus puissants, à tuer son riche geôlier. Toujours en manque de sang, elle incite le pauvre garçon à se suicider et devant son refus hébété, elle lui prend l'anneau royal (qui avait déjà appartenu à Milo et qui soumet le colosse noir au pouvoir de son propriétaire) et demande à ce dernier d'occire Florian et de lui apporter son fluide vital. Mystérieusement l'homme refuse et induit en erreur Genuine en lui apportant de son propre sang et en permettant ainsi au garçon de fuir l'abominable demeure. Et voilà que débarque Percy (le peintre) neveu de Milo qui, bien sûr, tombe follement amoureux de la jeune femme, au point d'écrire à son ami Henry pour l'inviter à être le témoin de son merveilleux bonheur. Lorsque ce dernier arrive enfin auprès de son camarade, les pulsions sanguinaires de Genuine reprennent de plus belles et elle incite Percy à mettre fin à ses jours. Lorsque Henry annonce la funeste (mais fausse) nouvelle à la vampirique créature, cette dernière, subjuguée par le geste fatal du garçon, avoue ses sentiments et se retrouve, par la grâce du prétendu sacrifice de ce dernier, guérie du maléfice. Hélas, l'auguste barbier, mis au courant par les confessions de son neveu, rameute la population locale qui veut faire un mauvais sort à "la sorcière". Mais entre temps, Florian a déjà fait justice, par un radical coup de poignard.

>>> Il s'avère qu'il n'existe pas vraiment de version complète à ce jour de ce film expressionniste allemand (une copie à la cinémathèque de Toulouse, une autre à la Cinémathèque Française, une troisième appartenant à la collection Rohauer) qui vogue sur le succès du "Cabinet du Docteur Caligari" plutôt fort mal accueilli par le public dont nous garderons de donner une critique quelconque, n'ayant pour le moment pu visionner qu'une copie tronquée d'une durée d'à peine plus de quarante minutes...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)