PASSION OBSTINEE - 1967

Titre VF PASSION OBSTINEE
Titre VO Joen
Autres titres VF PASSION ARDENTE
Année de réalisation 1967
Nationalité Japon
Durée 1h37
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France
Thème(s)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Sculpteurs et sculpture (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
YOSHIDA Yoshishige
Chef(s) Opérateur(s)
KANAU Manji KANEO Mitsuji
Musique
IKENO Sei
Renseignements complémentaires
Scénario : Kiju Yoshida
d'après le roman éponyme de Masaaki Tachihara .....

Distribution DVD : carlotta films
Acteurs
OKADA Mariko
KIMURA Isao
MINAMI Yoshie
SUGANO Tadahiko
SHIMEGI Shigako
TAKAHASHI Etsushi
Résumé

Flashback : Ori(ko) âgée d'une trentaine d'années, la fille de Shigeko Momoi, demande à un sympathique sculpteur, Mitsuharu Nôtô, de quitter sa mère, de douze ans son aînée, une fringante veuve qui écrit des poèmes et dont il est l'amant. Relation hautement ambiguë, puisque cette dernière aurait bien vu l'homme épouser sa fille...

Aujourd'hui : Oriko vient voir la maîtresse de son mari Takashi, de la riche famille des Furuhata, pour lui demander d'intercéder en sa faveur auprès de lui, afin d'obtenir le divorce. Avec la dévergondée Yuko, la soeur de son conjoint et trois autres personnes, elle accepte une virée nocturne en voiture, en bord de mer sur la plage de Chigasaki. Epiant sa belle-soeur en impétueuse et galante compagnie, dans une maison apparemment abandonnée, avec un entreprenant inconnu, elle s'en vient à la police déposer que cette dernière a été agressée, chose que Yuko dément formellement, précisant son large consentement à ces rapports plutôt bousculés. Lorsqu'elle revoit Nôtô le sculpteur, celui-ci lui confie que sa mère, dont il était profondément amoureux, avant de mourir, renversée par un camion, avait pris un autre amant, qui faisait des travaux de voirie à Fujisawa près du temple de Yûgyôgi. Oriko qui n'a plus aucune relation charnelle avec son époux, finit par aller voir "l'homme de la plage" pour lui demander de quitter Yukio et se laisse séduire par ses pressantes et enveloppantes avances. Elle se rend ensuite en train à Manazuru, dans les carrières où s'est rendu Nôto pour son sa nouvelle création, afin de lui confier son aventure balnéaire. Takashi, le mari, en pleine crise de jalousie, s'en vient à l'hôtel où séjournent, sans aucune équivoque, le sculpteur et sa femme. Elle tente de convaincre son époux de l'innocuité de sa relation avec l'artiste et finit par lui confesser aussi son aventure passée. Ce dernier, dépité s'en va. Elle couche enfin avec le sculpteur qui, quelques jours plus tard, sera victime de l'affaissement de son oeuvre et risque désormais une gênante impuissance, voire une radicale et définitive paralysie...


>>> Etonnant portrait bicéphale d'une femme qui, en s'offrant à un homme de condition bien plus modeste que celle de son riche époux qui la considère comme son bien propre au même titre que ses moult avoirs financiers et ses nombreuses possessions mobilières, se révolte contre d'abusives représentations et perceptions maritales. Mais aussi hommage identitaire et révérencieux à celle qui fut sa mère et qui courageusement assuma, elle aussi, des amours et des désirs hors classe et hors caste, dans une liberté jamais évidente, toujours conquise...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)