Dans un quartier périphérique de Lisbonne, les exigences économiques de l'époque imposent que l'ensemble des habitations et constructions soient rasées et leurs occupants relogés ailleurs, au gré de vagues décisions administratives ignorées du commun des mortels. Et les mortels foisonnent dans ces sombres ruelles et ces lambeaux d'habitations sans cesse grignotées par les infatigables pelleteuses et les rageuses excavatrices. Des morts-vivants, plutôt, qui survivent vaille que vaille, telles Vanda Duarte et sa jeune sœur Zita, en sniffant régulièrement les vapeurs du papier d'aluminium sans cesse chauffé à la flamme vacillante d'un briquet de poche. D'autres locataires, de passage ou d'infortune, sont déjà bien ancrés dans des drogues lourdes, maniant avec plus ou moins de dextérité et d'habitude, des seringues souvent usagées, d'une douteuse et discutable origine. Subsistant chichement grâce à quelques menues monnaies glanées en vendant chaque matin, des salades et des choux, aux autres habitants du quartier, Vanda sent confusément son existence s'étioler, s'isolant en durée et fatigue, dans sa chambre bientôt vouée à une fatale démolition...
- Annuel du Cinéma 2002
- Cahiers du Cinéma numéro 560
- Positif numéro 488
- Jeune Cinéma numéro 273
Critiques (Public)
Un choc majeur. Attention, après avoir vu ce film, vous risquer de reconsidérer toute votre cinématographie, et trouver ridicules et faux des films que vous adoriez jusque là... Maxime