LA FLUTE ENCHANTEE - 1974

Titre VF LA FLUTE ENCHANTEE
Titre VO Trollflojten
Année de réalisation 1974
Nationalité Suède
Durée 2h20
Genre MUSICAL
Notation 14
Date de sortie en France 19/11/1975
Thème(s)
Comédies musicales (Cinéma suédois)
Musique et musiciens (Cinéma suédois)
Cinéma suédois (ORIGINE)
Réalisateur(s)
BERGMAN Ingmar
Chef(s) Opérateur(s)
NYKVIST Sven
Musique
MOZART Wolfgang Amadeus
Renseignements complémentaires
Scénario : Ingmar Bergman
Chorégraphie : Donya Feuer .....
Costumes : Karin Erskine
Distribution : CFDC / Filmédis

Visa d'exploitation : 44 339
Acteurs
KOSTLINGER Josef
URRILA Irma
HAGEGARD Hakan
ERIKSON Elisabeth
COLD Ulrik
NORDIN Birgit
ULFUNG Ragnar
SAEDEN Erik
ARUHN Britt-Marie
SMIDING Birgitta
VAUPEL Kirsten
JOHANSON Ulf
PRÜZELIUS Gösta
VON HEIJNE Erland
MALMBERG Urban
ARVIDSON Jenker
DORNBUSCH Hans
KROOK Ansgar
ZACHRISSON Lisbeth
SMIDING Birgitta
HARTE Nina
HOGBERG Helena
LEHTO Elina
WENNERGREN Lena
DARLING Jane
KARLSSON Sonja
LARSSON Einar
SVENSSON Siegfried
FARK Sixten
JACOBSSON Sven-Eric
JOHNSSON Folke
BACKELIN Gosta
HENDRIKSEN Arne
QVARFORDT Carl-Hendric
KYHLE Hans
Résumé

Adaptation de l'oeuvre de Mozart. Dès l'ouverture, Bergman nous entraîne dans sa vision poétique : ce n'est pas de l'opéra filmé, mais une représentation de théâtre. Il ne se sert pas du célèbre musicien-compositeur, pas plus qu'il ne s'abrite derrière le chef-d'oeuvre ; il y apporte son talent, son sens du Beau et sa compréhension de l'opéra. Cet enchantement qui séduit autant les mélomanes que les cinéphiles est le fruit de deux longues années de préparation et d'une centaine d'auditions pour le choix des interprètes. L'humour, le génie de Bergman sont à nouveau sans faille...

>>> Intéressante osmose entre Ingmar Bergman et Wolfgang Amadeus Mozart par l'intermédiaire de l'opéra, d'une indéniable réussite cinématographique...

Bibliographie
- Ecran numéros 38 et 42
- Avant-Scène numéro 162
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1976
- Télérama numéro 1495
- Cinéma numéros 200, 205 et 300
- Revue du Cinéma numéros 297 et 304
- Positif numéros 171/172, 177 et 497/498
- Cinématographe numéro 95
Critiques (Public)
Un émerveillement à l'image de celui qui illumine le visage de la jeune spectatrice, tout au long de la représentation. Oui, représentation, car seul parmi les cinéastes qui ont filmé des opéras, Bergman (aux antipodes les plus totales de Zeffirelli) a maintenu l'oeuvre dans son lieu de représentation intérieur, clos, scénique. La représentation elle-même se caractérise par de constantes touches d'humour (distanciation ? noter : les pancartes, lors des phrases un peu grandiloquentes sur l'amour, le bonheur, etc.). Quant à l'interprétation vocale, Pamina se distingue tout particulièrement, alors que sombre la reine de la nuit. Seules déceptions (de taille, cependant) le montage rythmique qu'adopte Bergman lors de l'ouverture, avec les gros plans sur les spectateurs une idée beaucoup trop conventionnelle. Par ailleurs, ces spectateurs de tous âgés et de toutes races ressemblent "horriblement" à un melting-pot "Nations-Unies". Sobrement, un public "purement" scandinave n'aurait rien eu de choquant, ni de scandaleux.   (ELIE ELIE)