LA SERVANTE - 1960

Titre VF LA SERVANTE
Titre VO Hanyo
Année de réalisation 1960
Nationalité Corée du Sud
Durée 1h35
Genre DRAME PSYCHOLOGIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 15/08/2012
Thème(s)
Vomissements (tous pays confondus)
Suicide (Cinéma coréen) (du sud)
Rats et autres souris (tous pays confondus)
Cinéma coréen (du sud) (ORIGINE)
Amours ancillaires (tous pays confondus)
Handicapés moteurs (Autres pays)
Ecureuils (tous pays confondus)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma coréen) (du sud)
Rêves et cauchemars (Cinéma coréen) (du sud)
Réalisateur(s)
KIM Ki-Young
Chef(s) Opérateur(s)
KIM Deok-Jin
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Ki-Young Kim
Distribution : Carlotta Films
Acteurs
KIM Jin-Kyu
JU Jeung-Ryu
LEE Eun-Sim
UM Aing-Ran
GO Seon-Ae
GANG Seok-Je
HWANG Suk-Rang
AHN Sung-Ki
LEE Yoo-Ri
OK Gyeong-Hui
NA Ok-Ju
CHOI Nam-Hyeon
Résumé

Un séduisant professeur de musique qui enseigne le piano et le chant dans une institution de jeunes filles, donne aussi des cours particuliers pour subvenir aux moult dépenses occasionnées par l'achèvement de sa nouvelle maison. Marié à une exquise épouse qui s'est longtemps éreintée en usine, dans des travaux de filature, père d'une petite fille handicapée moteur et d'un facétieux garçon, monsieur Kim attire fort les demoiselles de ses leçons musicales au point de recevoir une anonyme missive amoureuse. Pour soulager un peu sa femme, il finit par engager une bonne qui au fil des jours, pimpante et séductrice, finit par faire succomber le pauvre et stupide mâle. Lorsque ces amours ancillaires se concrétisent par une inattendue grossesse, la situation prend une ampleur dramatique. En effet, l'épouse, elle-même enceinte, enfin mise au courant de la liaison, exige de cette déconcertante maîtresse qu'elle avorte en se jetant dans l'escalier. Cette dernière finit par consentir à l'horrible décision, mais saura, plus tard se venger, en empoisonnant avec de la mort-aux-rats, le fils de la maison, exigeant d'être désormais aussi la maîtresse de maison...

>>> Un classique du cinéma coréen (du sud) d'une incroyable noirceur, au diabolique crescendo dans l'horreur et la tourmente, n'évitant absolument pas la surenchère et les outrances, dans une sorte de malström de la perfidie et de l'anéantissement. A noter une curieuse clôture du film dans une déclaration démonstrative et moralisante, afin d'atténuer les possibles rigueurs de la censure qui ne nous ont pas priver de revoir ce film au 25e Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul (2019)...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Cahiers du cinéma numéro 680
- Libération du 16 août 2012
- Positif numéros 617/618
- Canard Enchaîné du 14 août 2012
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)