MULHOLLAND DRIVE - 2001

Titre VF MULHOLLAND DRIVE
Titre VO Mulholland drive
Année de réalisation 2001
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h26
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 21/11/2001
Thème(s)
Suicide (Cinéma américain)
Milieu du cinéma (Cinéma américain)
Amnésie (Cinéma américain)
Doubles et bilocation (tous pays confondus)
Voitures (Limousine) (tous pays confondus)
Rôles pluriels dans un même film pour un même acteur (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
LYNCH David
Chef(s) Opérateur(s)
DEMING Peter
Musique
BADALAMENTI Angelo
Renseignements complémentaires
Scénario : David Lynch
Distribution : Bac Distribution

Nota :

- Naomi Watts et Laura Harring ont interprété chacune, deux rôles différents .....

Visa d'exploitation : 103 995
Acteurs
THEROUX Justin
WATTS Naomi
HARRING Laura
MILLER Ann
FORSTER Robert
HEDAYA Dan
PELLEGRINO Mark
BADALAMENTI Angelo
FORSTER Kate
ANDERSON Michael J.
COFFEY Scott
CYRUS Billy Ray
EVERETT Chad
MARKLAND Sean E.
GALLINI Mo
GEORGE Melissa
KAREN James
CRIDER Missy
DEL RIO Rebekah
BEACOCK Brian
TOWNE Katharine
BRISCOE Brent
GRAHAM Marcus
LACKEY Elizabeth
STEIN Johanna
BATES Jeanne
BIRNBAUM Dan J.
FISCHLER Patrick
COOKE Michael
AARONS Bonnie
BAKER Diane
THOMPSON Christian
BUELNA Enrique
CANDOLI Conte
CASTELLANOS Vincent
CROUGHWELL Charlie
CURRY Adrien
DES BARRES Michael
FAIRMAN Michael
FERGUSON Lisa
FRUTOS David
GLAZER Cori
GRACE Wayne
GRANT Lee
HEURING Lori
HICKS Michele
HORINO Tad
JONES Kim clever
KATIMS Robert
KEARNEY Joseph
LINDSEY Tyrha
LINDSLEY Blake
LOGGINS Peter
LONGO Tony
MEAD Richard
MONTGOMERY Monty
MORRIS Tom
OSTRANDER William
POWELL Lyssie
REY Daniel
WULFF Scott
WEATHERRED Michael
THOMPSON Thea
TAGGART Rita
SILVA Geno
SCHROEDER David
SAMUELS Thea
RIFFEL Rena
SALAZAR Theresa
Résumé

La sensuelle Adam Kesher est victime d'un terrible accident de voiture, alors même que des inconnus tentaient de l'abattre. Seule rescapée, elle souffre toutefois d'une grave et profonde amnésie. Parallèlement, la délicieuse et naïve Betty Elms s'en vient à Los Angeles, pleine de rêves de cinéma et de réussite, accueillie dans le confortable appartement d'une vague tante absente. Le destin des deux femmes va finir par étrangement se croiser pour le meilleur et surtout le pire...

>>> Une oeuvre labyrinthique, en forme de puzzle désarmant et ouvert infiniment, qui laisse l'imagination libre de se perdre dans l'aimantation de l'intrigant David Lynch...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2002
Critiques (Public)
Envoutante et lancinante, cette œuvre d’auteur se pare de moments sublimes. Des instants rares, délectés jusqu'à l’extrême, dans une fourmilière d’images improbables, chères à un metteur en scène complètement décalé d’une production traquant le billet vert, dans une profusion de clichés à la mode que l’on ne peut à peine distingue,r tant leurs vitesses de passages est inconsistante et rapide. Ici tout est long, mesuré, scruté de manière intensive. La caméra devient l’œil de personnages découvrant épouvantés ou émerveillés des lieux communs ou métaphysiques. Ce travail d’expert tisse, dans une trame que l’on peut suivre sans se répandre, tout un climat psychique halluciné, fabriquant des cobayes fragiles, pervers complètement dégénérés, victimes de leurs sens et de leurs dérives. Certaines scènes sont pénibles, surtout pour ceux qui les ont tournées, mais ces sacrifices sont essentiels, elles portent la pierre angulaire d’une œuvre forte, digne de hanter nos mémoires pendant très longtemps par leurs dégénérescences. David Lynch est certainement une sorte de nouveau messie cinématographique, offrant des images d’une beauté machiavélique, donnant naissance à un nouveau genre humain extrême, hallucinatoire, perverti dans une débandade de comportements assujettis aux plaisirs et à la destruction. Un être humain en perdition ,azimuté par le crime, la luxure, la trahison, la folie dans un monde devenu un gigantesque délire visuel, menant nos devoirs au bord du gouffre. Aux portes du chef d’œuvre, "Mulholland Drive" perce l’abcès d’une jouissance trop retenue par nos contraintes et nos pudeurs ,en déversant une surabondance jubilatoire, que nos interdits nous empêchent de vivre. Un film exceptionnel, sur notre face cachée, celle qui éprouve les pires difficultés à s’exprimer. JIPI