BLOODY SUNDAY - 2001

Titre VF BLOODY SUNDAY
Titre VO Bloody sunday
Année de réalisation 2001
Nationalité Irlande / Grande-Bretagne
Durée 1h47
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 30/10/2002
Thème(s)
Conflit Eire / Grande-Bretagne
Cinéma irlandais (ORIGINE)
Festival de Berlin (Ours d'Or)
Talkies-walkies (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
GREENGRASS Paul
Chef(s) Opérateur(s)
STRASBURG Ivan
Musique
MULDOON Dominic
Renseignements complémentaires
Scénario : Paul Greengrass
d'après le roman de Don Mullan .....
Distribution : Haut et Court

Visa d'exploitation : 106 477

Nota :

- Ours d'Or, Berlin 2002
ex-aequo avec "Le voyage de Chihiro"
de Hayao Miyazaki .....
Acteurs
NESBITT James
PIGOTT-SMITH Tim
FARRELL Nicholas
MAC SORLEY Gérard
GILDEA Allan
CLARKE Kathy Kiera
CROSSAN Gerard
MOULDS Mary
DUDDY Declan
BIRTHISTLE Eva
BRIDGE Rhidian
MANN Simon
O'KANE Sean
WILLIAMS Ken (4)
Résumé

Le dimanche 30 janvier 1972, dans la ville de Derry, une manifestation pacifique de la population locale pour les droits civiques est stoppée dans un bain de sang par les troupes de l'armée britannique qui répondent aux jets de pierre par des tirs dans la foule. Le bilan est de treize morts et de quatorze blessés. Ce "dimanche sanglant" marque symboliquement le début de la guerre civile en Irlande du Nord...

>>> Sur un mode quasi documentaire, le réalisateur décortique minutieusement, minute par minute, l'engrenage fatal qui mena inévitablement à ce drame inqualifiable...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2003
Critiques (Public)
17/20 : Paul Greengrass parvient à nous faire entrer de force dans son film dès les premières minutes. Ce n'est plus tout à fait de la fiction tellement les événements semblent réels. Ce n'est plus non plus du documentaire, trop vibrant. Le film prend par les tripes dans cette reconstitution du déroulement de ce fameux dimanche du 30 janvier 1972 en Irlande du Nord. On suit les manifestants dans la préparation de leur marche jusqu'à l'éclatement de la violence. En parallèle on voit comment les factions anti-manifestants (police et armée) s'organisent pour contrer la procession pacifiste. Deux camps qui veulent frapper les esprits, chacun à leur manière. Par le nombre pour les uns, par la force et l’efficacité de frappe pour les autres. La rencontre de ces deux camps dans une explosion de violence et d'inhumanité nous montre une fois de plus ce dont les hommes sont capables. Du pire contre le meilleur. Des hommes prisonniers de leurs institutions et de leurs conditions, dépassés par les événements, réagissant dans l'excès, sous le coup de la haine, mais aussi de la panique. Greengrass ne pointe pas du doigt les méchants, il essaie de comprendre et de faire comprendre aux gens ce qu'il reste de ce dimanche, tristement célèbre, au-delà d'une certaine vision manichéenne et haineuse des faits. Un coup de poing au ventre dont tout le monde devrait se souvenir.  YK