UN HOMME D'EXCEPTION - 2001

Titre VF UN HOMME D'EXCEPTION
Titre VO A beautiful mind
Année de réalisation 2001
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h16
Genre DRAME
Notation 10
Date de sortie en France 13/02/2002
Thème(s)
Biopic (Cinéma américain)
Schizophrénie (tous pays confondus)
Prix Nobel (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
HOWARD Ron
Chef(s) Opérateur(s)
DEAKINS Roger
Musique
HORNER James
Renseignements complémentaires
Scénario : Akiva Goldsman
d'après le livre de Sylvia Nasar
Distribution : UIP

Visa d'exploitation : 104 655
Acteurs
CROWE Russell
CONNELLY Jennifer
HARRIS Ed
PLUMMER Christopher
BETTANY Paul
GOLDBERG Adam
LUCAS Joshua
GRAY-STANFORD Jason
RAPP Anthony
PENDLETON Austin
HIRSCH Judd
SIMON Jill marie
CARDONE Vivien
STEINBACH Victor
CLARKE Tanya
WALSH Thomas F.
CASSELLA Kent
DORAN Jesse
BLINDAUER Patrick
BLAYLOCK John
THINNES Roy
EASTON Anthony
HOWARD Cheryl
HOWARD Rance
CHABACK J.j.
STONE Darius
PAIS Josh
CARDINALLI Valentina
TOMA Alex
BOUGERE Teagle F.
ALLEN David b.
ESPER Michael
BURKLEY Eva
WALZ Amy
TOOMEY Tracey
WEEDON Jennifer
PITRAGO Holly
THOMAS Yvonne
ALLEN Tommy (2)
ROSENFELD Isadore
BAYER Dave
LEWIS Brian keith
MAC NUTT Tom
ROBERTS Glenn H.
DUNHAM Will
STOCKTON Christopher
JUPP Ed (junior)
OCCHIOGROSSO Carla
DRESS Gregory
SAMSON Matt
NOMURA Lyena
FELLEGARA Kathleen
KLOMPUS Betsy
SAVANTE Stelio
MAC CALL Logan
BRODER Bob
AUSTIN Reginald
BASKIN Lloyd
CHEN Dan
BLIGH James Thomas
FERNSTROM Scott
GORDON Gregory
HORTON Jason
MAC CLELLAND Charles (2)
HOWARD Ron
QUIGLEY Susan
ROBERTS Glenn
RUSSO Russell
STUART Ned
ABBOTT Michael (junior)
HOWARD Bryce Dallas
SWEENEY Dave
TOBIN John H.
PENDELTON Charles
Résumé

Evocation de la vie et des travaux du célèbre mathématicien de la fin des années 1940, John Forbes Nash dont l'existence quotidienne virera peu à peu dans une forme de schizophrénie à connotation paranoïaque. En 1947, il entre à l'université de Princeton où il parvient à mettre au point une théorie sur l'équilibre. Les services secrets du Pentagone vont le contacter pour décrypter des messages codés. Un certain William Parcher lui demande d'extraire des journaux les réelles ou supposées annonces occultes et chiffrées soviétiques évoquant un éventuel complot nucléaire. Cela va le mener tout droit à un internement psychiatrique durable et à de laborieux soins constants durant presque une trentaine d'années. Puis, après ce lent et long rétablissement vers une normalité acceptable, il reprendra l'enseignement et sera finalement consacré par un prix Nobel d'Economie en 1994...

>>> Même si le scénario est tiré d'une histoire vraie, l'ensemble manque cruellement de crédibilité et une longueur un peu excessive (136 minutes) ne fait que surcharger inutilement une trame souvent mal gérée où l'ennui flirte avec les chiffres, pour notre plus mathématique déconvenue, malgré une honorable interprétation de Russell Crowe.
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Télérama numéro 2718
- Cahiers du Cinéma numéro 565
- Positif numéro 493
- L'Annuel du Cinéma 2003
- Les Inrockuptibles numéro 325
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Ciné-Feuilles numéro 431
Critiques (Public)
12/20 : Assez bien filmée, cette retranscription d'une histoire vraie aurait pu être palpitante avec un message clair concernant la trajectoire de John Forbes Nash. Et pourtant les acteurs font ce qu'ils peuvent ! On est loin de l'émotion ressentie par "Rainman" par exemple. Le réalisateur s'évertue à appuyer sur l'anormalité de ce prodige en maths isolé de ses camarades étudiants (il a des copains quand même, et un confident !), déclare ne pas vraiment aimer son prochain, lequel le lui rendrait bien. Compétition de l'école oblige, il faut se trouver un créneau pour décrocher une palme quelconque, "exister". Redoutable pour les caractères concentrés sur leur marotte... Vient flotter une culpabilité de bon aloi, la difficulté à mettre les formes avec les filles, et puis cette fixation sur le colocataire avec sa nièce orpheline, le refus de pardonner (un peu gros !)... Détestation des faux-semblants du collectif et refuge dans des décryptages à l'origine du mal pour moi... Le solitaire idéal à enfermer dans des missions secrètes. Prodige ou fou, deux entités qui se confondent après ce sinistre et seul emploi de John Nash, à présent étiqueté "schizophrène paranoïde" parce qu'il l'était en puissance... Hum ! Pour moi, la dépression s'amorce quand l'homme est utilisé par le Pentagone, rôle ingrat d'espion sous le McCarthysme, avec ce choc émotionnel dans la voiture lors de la poursuite. Ajoutons le séjour à l'asile, la série d'électrochocs étant l'apothéose : sans cet engrenage, le gars restait un original, juste un peu carapaçonné, mais sans le délire hallucinatoire qui s'ensuit (très difficile d'ailleurs de démêler l'écheveau entre vrai et faux !). Le film force sur le compassionnel de manière à ménager le politique, grave erreur. Il est de bon ton de pleurer en découvrant ce Prix Nobel remis en 1994 à grand renfort de protection de l'épouse. Je trouve que c'est prendre le spectateur pour un gros niais. L.Ventriloque

"Celui qui cherche la vérité ne risque pas de la trouver? mais il reste néanmoins l'infime chance qu'il devienne lui-même la vérité". Charles Fort Les mathématiques, tout en conservant une architecture axée sur la découverte de la dynamique de l’univers, s’éloignent lentement de la voie royale, gommées dans un narcissisme individuel et collectif, uniquement opérationnel dans l’élaboration d’un nom et d’une théorie faisant vivre un esprit et son concept dans la durée au détriment d’une découverte naturelle validée par les étoiles. Ceci a pour conséquence d’enfumer la réalité dans des visions de plus en plus pesantes, faisant d’un homme de valeur, une machine à penser, détruite par ses hallucinations. Ce film émouvant sur l'autodestruction d'une mécanique cérébrale en surrégime démontre laborieusement que les équations sont une science beaucoup trop puissante pour être détournée à des fins personnelles. Dans de telles conditions, la véritable révélation, malmenée par un empirisme calculé, préfère se dissimuler pour sa protection dans un voile d'Isis insaisissable. A moins que parmi cette volumétrie intellectuelle conditionnée par la renommée, se détache un être pur, réduisant par sa volonté sincère de découverte, les honneurs en cendres. Celui-là sera l'hôte de Dieu. JIPI