EDOUARD ET CAROLINE - 1950

Titre VF EDOUARD ET CAROLINE
Titre VO
Année de réalisation 1950
Nationalité France
Durée 1h25
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 06/04/1951
Thème(s)
Wademant (Annette)
Réalisateur(s)
BECKER Jacques
Chef(s) Opérateur(s)
LE FEBVRE Robert
Musique
GRUNENWALD Jean-Jacques
Renseignements complémentaires
Scénario : Annette Wademant
et Jacques Becker .....
Montage : Marguerite Renoir
Marcel Camus était assistant à la réalisation
Distribution : A.G.D.C. / U.G.C.

Visa d'exploitation : 10 878
Acteurs
VERNON Anne
GELIN Daniel
LABOURDETTE Elina
FRANCOIS Jacques
STOCKFELD Betty
GALLAND Jean
MARSAC Jean
TUBBS William
TOULOUT Jean
LUCAS Yette
RIVEYRE Jean
DUC Hélène
ROLLA Micheline
ARDISSON Edmond
GROMOFF Grégoire
VAGUER Jean-Pierre
BAYARD Charles
VONELLY Louis
MARNAT Pierre
Résumé

Edouard Mortier, jeune pianiste plein de fantaisie et de doigté, a épousé la délicieuse Caroline, issue d'une famille fort aisée. Le jeune homme rêve de francs succès musicaux. L'oncle de son épouse peut en effet l'aider dans sa débutante carrière. Il organise une soirée où se produit brillamment Edouard. Peu de temps après, le couple se brouille cependant, et Caroline exige le divorce...

>>> Le cinéaste avec son élégance et sa légèreté coutumières, peint le doux badinage de ses jeunes tourtereaux, interprétés avec panache par Daniel Gélin et Anne Vernon.

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1950/51
Critiques (Public)
"Edouard et Caroline" est une plaisante comédie sur la gestion de deux espaces, l’un infiniment grand, bourgeois pédant et maniéré, l’autre infiniment petit, en désordre permanent, managé par la promiscuité alimentant continuellement la casse, les disputes conjugales et les réconciliations. En ce début des années cinquante, on est possédant ou démuni. La définition de ces deux états complètement à l’opposé détermine la vision d’un intérieur luxueux et garni ou d’un logis en furie constamment sous pression. Le parcours est drôle. Jacques Becker filme brillamment les différences de classes dans un parisianisme partagé par les répits et les combats d’un jeune couple atypique et fauché, perpétuellement en altercations essayant de s’affirmer dans un logis presque microscopique pendant que sur d’autres terres des nantis acerbes et aigris entretiennent leurs vanités par la provocation et le bon mot sur un territoire presque infini. Un très bon constat amusant, jamais vulgaire ni revanchard sur nos deux principaux composants éternels. Une richesse acquise ne nécessitant plus aucun développement opposée à une pauvreté dont les turbulences perpétuelles sont synonymes de vie. JIPI