En route pour Venise, en compagnie de son épouse Nathalie, Jean Mardet est victime d'un terrible accident de la circulation dans lequel sa femme est grièvement blessée. Ne pouvant supporter sa douleur, il décide de l'achever à l'aide d'une grosse pierre. Depuis ce dramatique événement qui remonte à bientôt dix ans, notre bonhomme se supporte plus de voir les gens malheureux. Même son propre chien agonisant a eu droit à la radicale onction finale. Lorsqu'il croise le dénommé Pereira, affligé par la perte de toute sa famille récemment morte par noyade accidentelle, il l'invite nocturnement chez lui, prétextant d'urgentes traductions portugaises rémunérées pour abattre le bonhomme d'un définitif coup de pistolet, basculant le cadavre dans son jardinet. Deux inspecteurs de police, Alain Castan et Franck Moreau, chargés de l'enquête, ont un point de vue radicalement opposés quant à l'éventuelle culpabilité de notre futé Mardet. Ce dernier continue d'ailleurs sa mortelle croisade, directement inspirée par d'impérieuses voix célestes, en strangulant un infortuné SDF et finira même par trucider Moreau le pandore, profondément affligé par le départ de son infidèle épouse...
>>> C'est foutraque au possible, comme hélas, la plupart des dernières réalisations de Jean-Pierre Mocky qui cette fois encore s'est attribué à nouveau le rôle principal, pour une histoire somme toute sympathique, péchant malheureusement d'un manque flagrant de moyens techniques et financiers et débordant souvent d'un m'enfoutisme déplorable voire foncièrement irrespectueux et pénible pour le spectateur...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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