DOUBLE DETENTE - 1988

Titre VF DOUBLE DETENTE
Titre VO Red heat
Année de réalisation 1988
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h44
Genre POLICIER
Notation 9
Date de sortie en France 06/07/1988
Thème(s)
Drogue -trafic- (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
HILL Walter
Chef(s) Opérateur(s)
LEONETTI Matthew F.
Musique
HORNER James
Renseignements complémentaires
Scénario : Harry Kleiner,
Walter Hill et Troy Kennedy Martin .....
d'après une histoire de Walter Hill
Produit par Walter Hill
et Gordon Carroll .....
Distribution : AMLF

Visa d'exploitation : 65 726

Nota :

- Le film est dédié à Bennie Dobbins ...
Acteurs
BELUSHI James
SCHWARZENEGGER Arnold
BOYLE Peter
O'ROSS Ed
BRIGHT Richard
FISHBURNE Laurence
GERSHON Gina
VIDOV Oleg
SMITH James W.
JENNINGS Brent
PALMER Gretchen
VINCE Pruitt Taylor
JAMES Brion
HAGERTY Michael G.
DELANEY Gloria
JASON Peter
KRAMAROV Savely
SCHERER Gene
BORISOFF Tengiz
CALLARD Roger
KONCZ Gabor
BALKAY Geza
BAN Janos
KORTVELYESSY Zsolt
NOVENYI Norbert
TOGUCHI Masanori
ETLENYI Istvan
THORSEN Sven-Ole
GATI George
MARIKOVSKY Peter
NEMETH Gabor
VAJAS Istvan
KIS Peter
FASI Atilla
MANSKER Eric
HOPSON Lew
RONARD Jason
VORGAN Gigi
GRAF Allan
FULLER Kurt
ACALINAS Bruno
MANKIEWICZ Christopher
O'DONNELL Bob
RANSFIELD Marjorie
CONTRERAS Luis
YOUNG Chris Anthony
DEFUSCO Ed
MAC CONNELL Bill
ADAMS Michael
VIEIRA Joey D.
DOBBINS Bennie E.
Résumé

Un notoire trafiquant de drogue, Viktor Rostavili, parvient à s'échapper d'Union Soviétique, après avoir abattu le coéquipier d'un policier moscovite, Ivan Denko. Il se réfugie à Chicago tout en continuant son lucratif commerce. Denko ayant reçu l'ordre de poursuivre le criminel au pays de l'Oncle Sam, se retrouve finalement associé, bon gré, mal gré, avec un policier américain, Art Ridzik...

>>> Enorme déception que ce film comparé à une autre oeuvre du metteur en scène, elle aussi basée sur un duo antinomique (Nick Nolte / Eddie Murphy dans "48 heures") qui ne dépasse jamais l'anecdote "commerciale"...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
On assiste d'abord à une accumulation de clichés et lieux communs. Mais le show du camarade inspecteur venu du froid s'avère bientôt une auto-parodie pleine de peps, cocktail d'humour et d'action. Un excellent moment de corrida molotov coriace et débridé. La détente se porte bien, merci…

Malgré un début à la "Schwarzie", ce film déçoit très rapidement. D'une part les fans de Rambo seront déçus de ne pas voir leur héros préfère montrer ses muscles au public, d'autre part, le public moins fanatisé ne trouvera pas la qualité d'un vrai policier. Les scénaristes ont voulu ajouter une touche d'humour en faisant des allusions à ce cher Rambo, une fois çà se serait passé, mais à tout bout de champ, c'est trop! A noter aussi que la musique est très mal intégrée au film : il manque le plus important : le réalisme, mais le réalisateur a voulu un son stéréo, on lui l'a donné, mais en oubliant qu'il n'y a pas que le son dans ce film (trop fort ici). Ernst Stavro Blofeld (07/88)

L’avenir de la plus grande contrée du monde se désagrège. La cocaïne s’apprête faire des ravages chez le petit père des peuples. L’ours soviétique se meurt, sa mutation passe par l'arrosage de son territoire d'une nouvelle poudre de couleur blanche, naguère réservé à une élite. Ivan Danko passe de la rigueur administrative au bordel monstre d'une mégapole corrompue sans battre un cil. Art Ritzik, flic paillard et débraillé, guide un métronome procédurier, dans des hôtels sordides, n’offusquant nullement un officier habitué aux rudiments moscovites délavés. A travers un scénario conventionnel, le problème est alarmant. Une population, tétanisée par l’alcool pendant des décennies, glisse lentement vers une seconde dépendance, une drogue saupoudrée au quatre coins d'un pays changeant lentement de visage politique. Les marchés sont juteux, la parade bien dérisoire. Danko, militaire de carrière, dernier vestige d’un monde en train de disparaître, lutte par son endoctrinement à sauver son pays du naufrage. Projeté dans un Chicago, appartement témoin d’un Moscou en construction, Danko s’acclimate immédiatement au banditisme, celui n’ayant qu’un seul visage combattu de manière identique dans la plupart des pays du monde. "Double détente" est un film surprenant. Avec un Schwarzy en uniforme, sidéré d'être reconnu par les passants, dans une scène tournée sur la Place Rouge en 1988, un an avant la chute du mur de Berlin. Une réelle nouveauté faisant date dans le relâchement des autorités soviétiques, permettant enfin à des caméras occidentales de fouler ses terres, doublée de la satisfaction pour un comédien occidental d'être célèbre dans un pays sans médias. Le contraste de deux civilisations est saisissant, Chicago est une prostituée clochardisée. Un esprit structuré par l’économie planifié, spécialiste des jeux d'échecs et d'une littérature officielle, découvre dans un état d’indifférence prononcée, un Sodome et Gomorrhe hyper dangereux, bourré de marginaux armés d'un potentiel, les yeux fixés vers l’est. JIPI