Tony Manero, fils d'émigres italiens tente de gagner la coquette somme de cinq cents dollars en s'inscrivant au concours de danse organisé par la discothèque "2001 Odyssey". Sa rencontre avec la délicieuse Stephanie dont il tombe amoureux, va le décider à former un duo de danse. Malgré leur triomphe, la relation sentimentale entre les deux vainqueurs ne semble guère s'épanouir...
>>> Un festival "Travolta" pour une oeuvre somme toute ennuyeuse, baignée dans un conformisme béatement rassurant et lourdement stupide...
Bibliographie
- Fiche du Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 288
Critiques (Public)
On a rarement été aussi loin dans l'insipidité ("sans agrément, sans esprit selon le "Petit Larousse") et la médiocrité. Ce film a moins qu'un autre, résisté au temps. Tourné à une époque où il était de bon ton de représenter la platitude d'un quotidien banal d'individus sortis du ruisseau, le but a déteint sur le tout : non seulement le thème, mais le scénario, les acteurs... sont d'une fadeur désespérée, au moins autant que desespérante... A la fin du film, on n'a qu'un regret : d'être resté jusqu'au bout dans l'espoir insensé qu'un élément fortuit viendrait relever la sauce... qui avait, en fait, tourné dès les premiers instants.
Un seul aspect force l'admiration : la puissance de persuasion du marketing US qui a permis l'exportation d'un film qui n'aurait même pas pu être projeté en salles dans son pays d'origine... Bref, un film à voir sous aucun prétexte sauf pour se reposer deux heures ou s'abriter des intempéries dans une salle de cinéma...MILAN
Un semblant de fond social (la vie d'une famille d'émigrés italiens) ne cache pas un scénario assez creux. John Travolta fut à l'époque au cinéma ce qu'était Farrah Fawcett à la télé... En fait ce qui vieillit le plus, ce sont les chansons des horribles Bee Gees et la chorégraphie disco d'un ridicule achevé.
AXEL.