ANIMAL LOVE - 1995

Titre VF ANIMAL LOVE
Titre VO Tierische Liebe
Autres titres VF AMOUR BESTIAL
Année de réalisation 1995
Nationalité Autriche
Durée 1h54
Genre DOCUMENTAIRE
Notation 15
Date de sortie en France 25/03/2009
Thème(s)
Exhibitionnisme (tous pays confondus)
3e âge (Autres pays)
Quart monde (Autres pays)
Cinéma autrichien (ORIGINE)
Rats et autres souris (tous pays confondus)
Chômage (Autres pays)
Zoophilie
Echangisme (tous pays confondus)
Masturbation (tous pays confondus)
Documentaires (Cinéma autrichien)
Chiens (Cinéma autrichien)
Réalisateur(s)
SEIDL Ulrich
Chef(s) Opérateur(s)
ZEITLINGER Peter GLAWOGGER Michael
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Ulrich Seidl
Distribution : Solaris Distribution

Visa d'exploitation : 122 914
Acteurs
Résumé

En regardant ce cinglant et grinçant documentaire autrichien sur les ambivalentes relations entre l’humain et l’animal domestique, on se doute que la Société Protectrice des Animaux ne va pas jouer au consensus discret ou à l’adhésion militante. Non que les animaux filmés soient physiquement maltraités, brutalisés, martyrisés, mais qu’en fait ils perdaient totalement leur animalité spécifique de chien, lapin, cochon d’Inde et autre belette, pour devenir de puissants substituts aux manques et frustrations de leurs maîtres, dans de fastidieux comportements compensatoires et d’écoeurants transferts libidineux. Et que l’on soit dans le milieu crasseux et nauséeux du quart monde viennois ou dans la frange moyennement aisée d’une petite bourgeoisie méticuleuse, l’intangible constante comportementale qui se dégage, transpire l’inculture flagrante et l’insondable bêtise existentielle. Entre le vieux couple homo au chômage se plaignant en permanence des injustices de la société, les exhibitionnistes époux échangistes, la grosse marâtre abandonnée par son mari ou le triste clone d’un improbable Kaspar Hauser faisant la manche avec son léporidé de bazar, l’étouffante misère humaine englue et pollue ces pauvres animaux dans des grotesques représentations tératologiques saturées par l'omniprésence de la carence et de l'outrance...

>>> C'est avec une saine obstination et une pure méchanceté, discrète et salutaire, que notre Thomas Bernhard de la caméra continue à passer au scanner et au scalpel de son inquisitrice observation, les travers et les médiocrités de ses compatriotes autrichiens.
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2010
Critiques (Public)