MA VIE SANS MOI - 2003

Titre VF MA VIE SANS MOI
Titre VO Mi vida sin mi
Année de réalisation 2003
Nationalité Espagne
Durée 1h42
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 24/12/2003
Thème(s)
Cinéma espagnol (ORIGINE)
Maladies incurables
Réalisateur(s)
COIXET Isabel
Chef(s) Opérateur(s)
LARRIEU Jean-Claude
Musique
VILALLONGA Alfonso
Renseignements complémentaires
Scénario : Isabel Coixet
Distribution : ARP Selection

Visa d'exploitation : 109 500
Acteurs
POLLEY Sarah
SPEEDMAN Scott
HARRY Deborah
RUFFALO Mark
WATLING Leonor
PLUMMER Amanda
RICHINGS Julian
DE MEDEIROS Maria
AMLEE Jessica
KENNEDY Kenya Jo
MOLINA Alfred
BENNETT Sonja
GARCIA Esther
LEITSO Tyron
Résumé

Une jeune femme à peine âgée de vingt-trois ans, prénommée Anne, mère de deux enfants, apprend qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre, atteinte d'une maladie incurable. Malgré une fin tragique irréversible qui se profile inévitablement, elle reprend goût à la vie. Elle va ainsi consacrer cette courte période pour mettre de l'ordre dans sa petite famille, réconcilier ses parents et faire en sorte de tomber à nouveau amoureuse, une toute dernière fois .....

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2004
Critiques (Public)
19/20 : Toujours aussi bouleversant de regarder en dvd cette préparation au pire mijotée par une partisane d'aménagement de destin, aussi cruel soit-il. "Encaisser le choc, ne pas se cabrer, oeuvrer". Sarah Polley et Mark Ruffalo sobres, équivoques, éblouissants de présence. On plonge dans le drame de cette jeune femme qui, pour tenir son pari intérieur s'octroie aussi une friandise, non sans avoir appréhendé la voisine, frais visage de fillette (Maria de Medeiros), dont le lourd secret laissera une empreinte à la limite du supportable à son tour ... Il faut le génie d'Isabel Coixet pour faire passer autant de drames sans basculer dans l'indigeste (on comprend qu'elle ait pour défenseur Almodovar lui-même) ! A l'image, au son, l'ensemble vous agrippe en douceur, cette maladie qui gagne, la joie et les énervements du quotidien déjà assez scabreux. Seul, le spectateur est mis au courant du travail souterrain de cette femme soudain réveillée et qui prépare des cassettes et encore des cassettes... Dépouillement total déclenchant émotion et admiration, surtout qu'aucun rite mortuaire ni d'allusion à la religiosité n'appuient le propos ! L.Ventriloque