Le dénommé Skip Mac Coy, un pickpocket, a dérobé dans le sac à main d'une jeune femme, sans le savoir, un microfilm convoité par des agents de l'Est. Il n'en faut pas plus pour qu'à la fois la police et les services d'espionnage se lancent à ses trousses. Commence pour lui, une cavale effrénée...
>>> Le metteur en scène Samuel Fuller dépasse les conventions de la série B classique pour livrer un véritable film noir, âpre et tendu où Richard Widmark compose, comme à son habitude, une figure marquante de mauvais garçon...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma 61 numéro 57
Critiques (Public)
Cette histoire de microfilm volé par de vilains Américains pour être donné à d'affreux Russes et subtilisé dans l'intervalle par un sympathique pickpocket, présentait, en pleine guerre froide, une allure anticommuniste susceptible de nuire à la carrière du film en Europe. Les exploitants français ont donc écrit des dialogues totalement "factices" mais cadrant au plus près des images. Ceci explique un titre français incompréhensible quand on regarde le film en VO : il n'y a jamais eu de drogue dans "Le port de la drogue"... Ceci dit, à raison : attention, chef-d'oeuvre .....
Achille