Tout semble se dérouler en parfaite harmonie entre la faune locale du parc national dont le sympathique Kelly est le garde-forestier en chef, et les nombreux visiteurs et promeneurs venus goûter un peu de nature et de changement. Mais lorsque deux jeunes campeuses, prénommées June et Maggie, sont découvertes mortes et affreusement mutilées par des griffures et des morsures d'ours, la quiétude des lieux et des gens se retrouve profondément perturbée. La mortelle agression reste en grande partie inexplicable surtout que la totalité des plantigrades dont le nombre et les individus ont été parfaitement recensés, a été refoulée sur les hauteurs, le temps de la saison touristique, avec du ravitaillement à profusion. Tous les campeurs doivent rapidement quitter la zone forestière incriminée, les investigations de Scottie, un naturaliste assigné à l'administration du parc dirigé par l'outrecuidant et sentencieux Kittridge, plus préoccupé par sa carrière politique que par la sécurité des visiteurs, laisse penser à une attaque d'un puissant grizzly de près de deux tonnes et d'une taille proche des quatre mètres. Les jours suivants, les décès causés par le gigantesque ursidé s'accumulent et provoquent l'arrivée d'une bande de chasseurs excités, pas forcément expérimentés, pressés d'en découdre...

>>> Une oeuvre quelconque, aux séquences répétitives, entre survols d'hélicoptère et gros plans forestiers de broussailles agitées, qui a tout de même le privilège de pouvoir se regarder en accéléré, ne perdant rien en qualité et en compréhension, avec ce procédé quelque peu honteux, un brin méprisable et bien cavalier...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)