RAIN - 2000

Titre VF RAIN
Titre VO Rain
Année de réalisation 2000
Nationalité Nouvelle-Zélande
Durée 1h32
Genre DRAME
Notation 17
Date de sortie en France 21/07/2004
Thème(s)
Bateaux (Autres)
Adolescence (Cinéma néo-zélandais)
Pêche et pêcheurs (Autres pays)
Barques, pirogues, chaloupes et autres canots .....
Photos et photographes (Autres pays)
Alcoolisme et autres beuveries (Autres pays)
Enfance (Cinéma néo-zélandais)
Lolitisme
Cinéma néo-zélandais (ORIGINE)
Réalisateur(s)
JEFFS Christine
Chef(s) Opérateur(s)
TOON John
Musique
FINN Neil
Renseignements complémentaires
Scénario : Christine Jeffs
d'après un roman de Kirsty Gunn
Distribution : ARP Selection

Visa d'exploitation : 110 965
Acteurs
PEIRSE Sarah
FULFORD-WIERZBICKI Alicia
CSOKAS Marton
BROWNING Alistair
MURPHY Aaron
SHERWOOD Chris
TAYLOR David (2)
ROUTLEDGE Alison
DOUGAN Claire
SCOPAS Pino
HARPER Ross
IRWIN Jane
EVANS Tom
REVELEY Andi
RATHE Lu
Résumé
                                                               Et vinrent les derniers jours de l'innocence...

Un été paradisiaque, en bord de mer, à pêcher ou à se baigner, sous des cieux en permanence accueillants, comme par miracle apaisés, préservés des orages et des conflits latents. Comme souvent, la chaleur suffocante et le farniente quotidien permettent aux êtres de s'abandonner à leurs penchants dérisoires, coupables ou magnifiques. C'est le cas d'une mère de famille encore fort séduisante, prénommée Kate, qui scrute avec application et constance, dans de fréquents et complices verres de whisky, l'effondrement progressif de sa féminité encore resplendissante et qui se sent pleine d'humides attirances pour le robuste Cady, un aventureux propriétaire d'un bateau qui chaque saison emmène les vacanciers de passage en promenade maritime. C'est aussi le cas de Janey, la troublante fille de cette dernière, âgée de treize ans, ange gardien de son petite frère Jim en apprentissage de la brasse et de la vie, qui très vite a perçu les manoeuvres de séduction et d'arrimage entre sa mère et le séduisant navigateur. Seul Ed, le mari, pas encore complètement habitué et revenu du comportement exutoire de son épouse, traîne sa peine et sa lâcheté au regard des autres estivants qui s'amusent régulièrement dans de longues soirées entre résidents des bungalows en bord de mer. Et c'est sous ces apparences banales et reposantes, avec leurs ferments de misère et de bravade humaines, que le drame va s'inviter, au détour d'un impavide et provocant abandon forestier et adolescent...

>>> Réalisée par une cinéaste néo-zélandaise, une surprenante première oeuvre fort remarquable, débonnaire et triste à la fois, étonnante de finesse et de sensibilité, d'une sourde émotion impalpable qui dévoile avec sérénité et gravité les brisures et les fissures de ceux qui bientôt, comme nous, ne seront plus (ensemble)...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Positif numéros 485/486 et 523
- L'Annuel Cinéma 2005
- Ciné-Feuilles numéro 464
Critiques (Public)
18/20 : Une Nouvelle-Zélande torride... Très dérangeante sous ses dehors de clip publicitaire, attention, si le rythme est celui des vacances en bord de mer avec quelques débordements du style soixante-huitard attardé, c'est un scénario qu'on peut qualifier de "traître"... Familles lisses ou enrégimentées, pour vous, cette histoire sera la rançon des ambiances trop permissives, vous direz "voilà c'que c'est que de trop se relâcher devant les gosses"... Vite dit ! Peuvent s'y retrouver : les enfants affranchis de parents plus sur la même longueur d'onde et qui en ont fait les frais, les foyers en deuil brutal, les adolescents pressés de devenir grands tout de suite, les père et mère dont l'un(e) se sent pris au piège de la corde au cou un peu trop serrée... Points forts : le suspense, la réserve du papa largué (un homme qui serre le coeur à baisser ainsi les yeux en silence), les scènes de jeu entre la grande soeur et son poids plume de petit frère (vraiment délicieuses, et on mesure à quel point le petit est en quête de chaleur humaine quand tout bascule). Point faible : l'alcoolisme sous la forme festive répétée, cette caméra voyeuse à bon compte, je pense aux danses en solo où on prend des poses alanguies, la parade amoureuse de l'animal sûr de sa superbe... Eléments féminins très exposés par rapport au jeune homme qui n'a de compte à rendre qu'à son bateau ! L.Ventriloque