THE MACHINIST - 2004

Titre VF THE MACHINIST
Titre VO El maquinista
Année de réalisation 2004
Nationalité Espagne
Durée 1h30
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 19/01/2005
Thème(s)
Prix "Cinéfiches" des meilleures interprétations
Insomnie ( tous pays confondus)
Fêtes foraines et parcs d'attractions (Cinéma espagnol)
Cinéma espagnol (ORIGINE)
Prostitution (Cinéma espagnol)
Milieu ouvrier (Cinéma espagnol)
Epilepsie ( tous pays confondus)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma espagnol)
Motels (Autres pays)
Manchots (tous pays confondus)
Dépression (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ANDERSON Brad
Chef(s) Opérateur(s)
GIMENEZ Xavi
Musique
BANOS Roque
Renseignements complémentaires
Scénario : Scott Kosar
Distribution : CTV International

Nota :

- Prix "Cinéfiches" (Meilleure Interprétation) pour Christian Bale .....

Visa d'exploitation : 111 367
Acteurs
BALE Christian
LEIGH Jennifer Jason
SHARIAN John
SANCHEZ-GIJON Aitana
IRONSIDE Michael
GILLIARD Lawrence (junior)
CATHEY Reg E.
MASSEY Anna
LONG Robert
MOORE ROMERO Matthew
STINTON Colin
STEVENSON Craig
LAHOZ Ferran
XIDU Jeremy
BELL Norman
TORRINGTON Richard
CRANE Nancy
DAVIS Buffy
WILSON Reg
CAMIN Ramon
HOOD Christopher
ASPINALL Marc
AYESA Guillermo
CEREN Daniel
RUBIO Marta
WATSON Ewan
JOHNSON Chike
MALCOLM Molly
MIMO Jaume
ALVAREZ Flora
Résumé

Trevor Reznik, ouvrier métallurgiste d'une maigreur extrême, n'a plus trouvé le sommeil depuis une année, vivant dans une lourde et cruelle solitude, seulement meublée par des visites ponctuelles à Stevie, une prostituée qui l'a pris en affection et par quelques maigres conversations avec Marie, une serveuse dans un bar de nuit de l'aéroport. Peu à peu, il s'imagine être le centre d'un machiavélique complot dont le maître d'oeuvre serait un de ses collègues de travail, un certain Ivan, inquiétant personnage des plus mystérieux qui chercherait à lui nuire par tous les moyens, pour d'obscures raisons indéterminées qui vont catalyser une sombre décharge morbide et schizophrénique ...

>>> Sur l'épineuse thématique de la folie et de la culpabilité, une oeuvre radicale et ténébreuse, clairement angoissante, traversée par une stupéfiante interprétation de Christian Bale dont l'étonnante métamorphose physique tient du véritable prodige...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2006
- Mad Movies numéro 171
Critiques (Public)
Samedi soir... la neige tombe à gros flocons... trente cms de neige devant la maison et dans la rue, que faire ? Cool, je possède depuis quelques temps un film en DVD dont on m' a dit beaucoup de bien... "The Machinist" de Brad Anderson sorti en janvier 2005. Soirée neigeuse, soirée ennuyeuse... C'est l'occasion de passer un petit moment agréable au chaud devant un bon petit film. Christian Bale que j'ai déjà vu évoluer dans "American psycho" joue Trevor Reznik, un ouvrier américain souffrant d'insomnie et n'ayant pas dormi depuis un an. Cet acteur est méconnaissable, il apparaît à l'écran dans un état de maigreur maladive. Incroyable la transformation physique qu'il a subi pour interpréter son personnage... c'est ce que j'appelle faire preuve d'abnégation et de don de soi. Pour la petite histoire, Christian Bale a perdu 28kgs en trois mois pour interpréter "Trevor Reznik". Je ne me souviens pas avoir déjà vu un comédien se métamorphoser à ce point pour jouer un rôle. "Plus maigre, tu ne pourrais plus vivre"... comme lui font remarquer ses deux amies dans le film ! Moi qui n'avait pas été outre mesure ébloui par cet acteur dans "American psycho", je suis bluffé de le voir dans cet état dans ce thriller. Il est tout au long du film l'acteur parfait pour le personnage qu'il incarne. L'histoire du film est prenante de bout en bout, depuis longtemps un film n'avait plus eu une telle emprise sur moi. Ce film est comparable à un "David Lynch" de son plus grand cru dans sa structure et dans la construction du scénario. Pour les amateurs du genre, "The Machinist" m'a beaucoup rappelé "Lost highway" de David Lynch justement. Chaque scène fait pénétrer un peu plus le spectateur dans l'univers psychotique du personnage principal avec une interrogation omniprésente... Réalité ou fantasme ? Dans ce film on ne sait à aucun moment, sauf lors du dénouement de l'intrigue si Trevor est victime d'un complot ou si ses visions ne sont que le fruit d'hallucinations liées à son état extrême de fébrilité physique et psychologique. Certains passages de "The Machinist" sont durs voir "gore" mais sans jamais tomber dans de la provocation gratuite. Je ne vous parlerai pas de l'intrigue de ce film en elle même, afin de préserver un petit suspens et vous donner envie de le voir... Sachez juste que la fin est surprenante, mais a le mérite de boucler l'histoire. Lors du dénouement final, tous les éléments du film alors brumeux reprennent leur place et redeviennent tout à coup cohérents. Bravo au scénariste pour ce tour de force... qui permet à la trame de s'éloigner du style "Lynch" où on se pose les mêmes questions avant, pendant et après le film. Amateurs de thrillers, de suspens et tout simplement de bons films... entrez sans hésitation dans l'univers inquiétant du "Machinist" !  Pierre Troestler

Déprimant presque poignant, "the machinist" déploie ses couleurs délavées dans un climat désolé, réduisant un esprit sans sommeil à la traversée d'un monde cauchemardesque, où tout n'est qu'apparitions aussi soudaines qu'inexplicables. Une suite d'évènements douloureux, déversés sur une architecture squelettique à bout de souffle, balloté sur une route nauséabonde, par un réel incertain. Un opus de qualité à condition d'en accepter son continuel climat décrépi. JIPI