Alors que la guerre se révèle imminente, le lieutenant Van Hauen rédige son testament et s'apprête à embarquer. Le vil comte Spinelli, fortement épris de l'épouse du fringant militaire qui est son amant (?) échange de mystérieux signaux avec deux individus cachés dans un moulin abandonné. Alors que l'épouse accepte de se rendre à un bal organisé par son galant qu'elle veut quitter, l'aristocrate dérobe des ordres scellés destinés au lieutenant, les envoie à l'ennemi par pigeon voyageur, mais se retrouve coincé dans les soubassements du moulin. Comme le volatile, avec sa précieuse missive a été intercepté, on accuse bien évidemment notre officier de haute trahison, une exaction punie par la peine de mort. Son jeune fils, traumatisé par la condamnation de son père, en passe d'être fusillé, va tenter de s'introduire dans la prison militaire, afin de le revoir une dernière fois. Alors que les hostilités viennent de commencer, l'opiniâtre épouse commence à deviner l'importance de ce moulin dans le tragique imbroglio et finit par y découvrir le cadavre du comte qui avant de mourir, afin d'avoir la conscience tranquille, avait rédigé une courte missive innocentant le lieutenant.

>>> Premier long métrage du peu prolifique metteur en scène d'origine danoise, Benjamin Christensen, qui mérite largement un détour, au scénario un peu alambiqué et dont le moulin formant de ses ailes le fameux X mystérieux reste l'élément primordial...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)