Alors qu'une inexorable guerre se prépare au dehors, la petite Sophie, modeste et timide chapelière, est transformée en une vieille dame rabougrie, par la brutale Sorcière des Landes, jalouse de l'affection que lui témoigne le séduisant Hauru, virevoltant éphèbe magicien, lui aussi sous l'emprise d'un étrange envoûtement et qui se déplace dans un improbable château ambulant dont les portes s'ouvrent sur des mondes différents. Leurs destins vont s'entrecroiser pour le meilleur et pour le pire...
>>> D'une richesse conceptuelle et thématique vaste et fournie, cette tortueuse quête de l'identité, entre tendre histoire d'amour et constante poésie du merveilleux, confirme à nouveau Hayao Miyazaki comme un des plus grands maîtres de l'animation japonaise.
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2006
- Mad Movies numéro 171
- Cahiers du Cinéma numéro 597
Critiques (Public)
Ce dessin animé dans toute sa splendeur me fait penser à Paul Grimault, le réalisateur du Roi et l'Oiseau (la Bergère et le Ramoneur) lequel est admiré par Miyazaki.
Dans le Château ambulant il y a de la sensualité, du goût, une fluidité, indice d'une œuvre importante.
Les personnages sont beaux, animés avec maîtrise, ce qui leur donne leur sensualité ; et l'introduction par endroit de la 3D est superbe graphiquement. Le magique chez Miyazaki comme chez Grimault est cette frange étroite entre le rêve et la matière. De Miyazaki, le Château ambulant est pour moi au même niveau que Le Voyage de Chihiro.
Le savoir-faire des Japonais en matière d'estampes trouve dans l'art du dessin animé un bon accomplissement, soit industriel et commercial (mangas), ou plus artistique et artisanal comme chez Miyazaki.
