Depuis sa plus tendre enfance, May n'a jamais eu d'ami(e)s réel(le)s, de confident(e)s véritables, de proximité et d'échange avec quelqu'un de son âge. Une profonde timidité et un léger strabisme sont en partie responsables de ce pénible isolement, de cet ostracisme relationnel que ses parents ont voulu comblés en lui offrant une grande et magnifique poupée-marionnette, enfermée dans un petit coffret de bois et de verre. Un jour, elle flashe sur le jeune Adam, ou plus précisément sur ses mains, des mains "spacieuses" de mécanicien automobile qui la fascinent au-delà de toute vraisemblance. Le garçon est aussi cinéaste amateur à ses heures perdues et lorsqu'il propose de montrer à May sa réalisation, il ne se doute absolument pas des incroyables conséquences de son court métrage fantastico-parodique...

>>> Une excellente actrice, étonnante de présence dans son lent glissement vers la folie, pour une réalisation fort honnête dans sa perverse malignité...