LA FEMME QUI BOIT - 2001

Titre VF LA FEMME QUI BOIT
Titre VO
Année de réalisation 2001
Nationalité Canada
Durée 1h31
Genre DRAME PSYCHOLOGIQUE
Notation 15
Date de sortie en France
Thème(s)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma canadien)
Cinéma canadien (ORIGINE)
Incendies (et / ou) pompiers .....
Ours en peluche (tous pays confondus)
Jeux (cartes)
Vomissements (tous pays confondus)
Accouchements (tous pays confondus)
Hôtels (Autres pays)
Vidéo (Moyen de communication)
Réalisateur(s)
EMOND Bernard
Chef(s) Opérateur(s)
LABRECQUE Jean-Claude
Musique
DESROCHERS Pierre
Renseignements complémentaires
Scénario : Bernard Emond

- Prix Génie de la Meilleure actrice à Élise Guilbault (2002) .....

- Prix Jutra de la Meilleure actrice à Élise Guilbault (2002) .....

- Bayard d’or pour la Meilleure actrice à Élise Guilbault, Namur (2001) .....
Acteurs
PICARD Luc
FORGET Michel
MALLETTE Fanny
LACOURSIERE Laurent
RENAUD Gilles
CASTONGUAY Lise
AGOSTINI Alexandrine
AUBERT Roch
BÜTIKOFER Catherine
CHAPDELAINE Denys
DESMEULES Dominic
DIJKSTRA Sébastien
FERVAC-LAROSE Michel
GENDREAU Alain
GOULET Elodie
GRAVEREAUX Denis
LAVIGNE Caroline
GUILBAULT Elise
MILETTE Pierre-Charles
PAQUET Marc
MONTPETIT Marie-Hélène
POULIOT Sylvie
ROBITAILLE Patrice
SAUVE Linda
SEGUIN Stéphane
SAINT-PIERRE Julie
THESSERAULT Michel
Résumé

Une vieille femme, assise devant la seule fenêtre de sa petite chambre située dans un anonyme institut psychiatrique, évoque en voix-off, entre deux bouffées de cigarette, le douloureux cheminement de son existence qui l'a progressivement emmenée vers cette écrasante et radicale solitude. C'est à l'âge de dix-huit ans, que Paulette, ouvrière dans une chocolaterie montréalaise, se fait remarquer, lors d'un spectacle de danse, par le dénommé Joseph B.(elley) un juge bien en cour et en finances, honorablement marié et qui se sent bien des attirances pour la faussement naïve jeune fille, qui accepte rapidement le confortable appartement que lui offre son riche amant quinquagénaire, un discret pied-à-terre pour d'adultérines gratifications. Pendant dix années, la relation perdure, jusqu'au moment où elle fait la connaissance de Frank, avec lequel elle va se marier pour lui éviter la conscription. Une relation chaotique et trouble faite d'infidélités sordides de la part de son époux et progressif abandon à l'alcool de son côté, que la naissance d'un fils prénommé René ne changera guère, malgré les inutiles tentatives du gamin pour vider le contenu des bouteilles, dans l'évier ou les toilettes. Tout finira fort mal, par une énième cuite surnuméraire et funeste, provoquant un incendie et subséquemment la séparation avec son fils et son internement sanitaire...

>>> Echafaudé avec intelligence et doigté sur le principe d'une construction anachronique, en longs flash-back illustrant par petites touches sobres et révélatrices de la lente glissade vers un alcoolisme quotidien et faussement salvateur, ce premier long métrage de fiction d'un metteur en scène canadien incontournable, brille par sa qualité scénaristique et l'interprétation majeure de ses acteurs principaux ...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)